Romain Campistrous : « Il me fallait encore une année »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Cette fois, Romain Campistrous repart avec la victoire. Un jour après avoir été à l’attaque sur le Tour de Basse-Navarre avant d’être repris dans les derniers kilomètres, le coureur de l’Occitane CF s’est imposé ce samedi sur la Ronde du Pays Basque, quatrième épreuve de l’Essor Basque. Quatre ans après son dernier succès au Pays Basque, il a devancé à la photo-finish Jean-Louis Le Ny (voir classement). Le Tarnais de 29 ans exprime sa satisfaction au micro de DirectVelo.

DirectVelo : Tu retrouves le chemin de la victoire sur l’Essor Basque !
Romain Campistrous : Je suis super content. Je n’avais plus gagné sur l'Essor Basque depuis 2018. L’Essor Basque, c’est pour moi l'une des plus belles épreuves du début de saison. J’ai à cœur de bien figurer ici chaque année et gagner à Saint-Jean-Pied-de-Port, c’est énorme. Je fais souvent deux au sprint, je ne sais pas pourquoi… J’avais déjà gagné avec très peu d’avance face à Julien Loubet, au Tour du Périgord, en Coupe de France DN2. Ça remonte !

Au sommet de la troisième montée de Gamia, vous étiez encore nombreux à pouvoir gagner…
On était une quinzaine en tête à Larceveau, après la descente de Gamia. Stefan (Bennett) part sur la gauche dans une bosse à la sortie. Un coureur de Caja Rural y est allé. Moi, j’ai attendu le dernier moment et j’ai tout mis pour rentrer sur lui avec Jean-Louis Le Ny et Harrison Wood. On a quand même bien collaboré tous les cinq. Je suis ressorti avec Stefan à trois-quatre kilomètres de l’arrivée mais il ne voulait pas rouler car il avait Jean-Louis Le Ny derrière. J’étais un peu déçu de ça mais c’est le jeu d’équipe.

« ÇA TOURNERA DE TOUTE MANIÈRE »

Comment as-tu géré le sprint ?
Pour l’arrivée, je savais que la roue de Le Ny était celle qu’il fallait prendre. Stefan Bennett l’a emmené. Je suis dans sa roue au pied de l’arrivée et je crois qu’ils se sont un peu gênés. Je l’ai dépassé sur la fin mais c’était vraiment limite. Il ne fallait pas un mètre de moins ! Pour moi, à l’arrivée, je passe, Jean-Louis était d’accord aussi. On n’est jamais sûr quand même…

Tu montres que tu es toujours là après une saison plus discrète en 2021…
L’an dernier, j’avais de bonnes sensations mais on a souvent joué la carte de Kevin (Besson), c’est normal, c’était le plus fort. Il était toujours devant alors derrière on le protégeait, j'étais content de le faire. On aura aussi Florent (Castellarnau) cette année mais pour le moment il n’est pas encore prêt. On jouera aussi sa carte. Ça tournera de toute manière, je ne m’en fais pas pour ça.

« JE ME FAIS ENCORE PLAISIR SUR LE VÉLO »

Quelles sont tes attentes pour cette saison ?
Comme je disais hier (lire ici), j’ai beaucoup roulé cet hiver, j’avais coché au moins une étape sur l’Essor. Ensuite, on aura à cœur de bien figurer sur la Coupe de France avec toute l’équipe. On aura un beau bloc en avril avec la Boucle de l’Artois, le Circuit des Ardennes et le Tour de Saône-et-Loire, il faudra être prêt. Il faudra aussi laisser la place aux jeunes dans la saison, ils pourront se faire les dents sur des courses.

Tu seras au départ de l’Essor Basque comme coureur en 2023 ?
Je me fais encore plaisir sur vélo. Il y a un an, j’avais dit que 2021 serait ma dernière année. On a eu un changement de directeur sportif cet hiver, j’ai eu l’opportunité de prendre la place mais je n’ai pas encore fait le tour sur le vélo je pense. Depuis avril, je voulais faire une année supplémentaire, surtout avec le Covid. Il me fallait encore une année.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Romain CAMPISTROUS