Marion Norbert-Riberolle : « Comme le jour de la rentrée scolaire »
Marion Norbert-Riberolle se souviendra de ce mercredi 6 avril. La Belge faisait ses débuts avec sa nouvelle équipe Plantur-Pura à l’occasion du Grand Prix de l’Escaut (1.1). Cet hiver, l’ancienne Championne du Monde Espoirs de cyclo-cross assure avoir eu l’embarras du choix pour rejoindre une structure professionnelle. “Depuis décembre, j’ai reçu beaucoup de propositions. Après le Championnat de Belgique, j’ai eu le choix entre quatre/cinq équipes et c’est un vrai confort car on n’a pas toujours le choix. Plantur, c’était une équipe de rêve pour moi, sachant que j’ai aussi envie de me développer sur la route. J’ai déjà bien progressé à l’entraînement avec Ludovic Dubau. J’ai terminé la saison cross sur une bonne note. Maintenant, c’est le moment de se lancer sur la route. C’est une bonne opportunité”.
Son début de saison avec la formation belge a été retardé à la suite d’un accident. “Malheureusement, j’ai loupé les Classiques. J’aurais dû commencer plus tôt mais j’ai eu un accident à Namur avec une voiture… C’était un gros choc, je ne me rappelle de rien. Il m’a fallu quelques semaines de repos. J’étais super dégoûtée car je m’étais bien reposée après le cross et je me sentais bien pour attaquer la saison. Mais c’est peut-être un mal pour un bien”, relativise-t-elle auprès de DirectVelo au moment de revenir sur cet accident.
LE RÊVE DE ROULER À TROYES SUR LE TOUR DE FRANCE
L’athlète de 23 ans a donc fait ses débuts sur route en 2022 à l’Escaut, dans la banlieue anversoise. “C’est tout nouveau pour moi. J’ai essayé de faire au mieux pour emmener Julie De Wilde au sprint. Je me suis retrouvée devant à deux bornes de l’arrivée. Julie me disait « push, push, push ! ». J’ai fait du mieux que j’ai pu”. Sa leader a finalement terminé dans le Top 10 (voir classement). Reste à prendre, encore, des automatismes sur les épreuves à venir. “Au-delà de mon cas personnel, c’est nouveau pour toute l’équipe. Il faut donc que l’on apprenne à rouler ensemble. Aujourd’hui (mercredi), c’était comme le jour de la rentrée scolaire”.
Place désormais à un mythe, sans doute, puisque Marion Norbert-Riberolle devrait disputer Paris-Roubaix. “Ce n’est pas encore sûr à 100% mais normalement, j’y serai”, confiait-elle en milieu de semaine. Et le Tour de France, y pense-t-elle ? “Oui, ça me ferait rêver, sachant que mon parrain s’occupe de la ville des sports de Troyes, dont je suis originaire. Il y a un départ et une arrivée là-bas. S’il y a une opportunité de participer… On verra au fur et à mesure de la saison qui sera sélectionnable. Si j’ai la chance d’y être, ce serait un rêve”, assure celle qui promet que “mentalement comme physiquement, tout va bien. Maintenant, je ne peux que progresser”.