Casper van Uden : « Je me sentais fort »
La victoire dans la quatrième étape du Tour de Bretagne (2.2) s’est jouée au sprint massif et au jeté de vélo. Casper van Uden l’a emporté pour quelques centimètres malgré la belle remontée de Paul Penhoët dans les derniers instants, sur le circuit final de Guillac (voir classement). Après avoir terminé par deux fois à la 3e place lors des deux premières journées de course, le Néerlandais ouvre donc son compteur sur ce Tour de Bretagne, un mois après ses deux succès d’étapes sur le Tour de Normandie (2.2). “Je savais qu’il y avait une belle opportunité sur cette étape. Tout le monde a fait du super boulot. C’est super sympa de conclure le travail de l’équipe !”, se réjouit le lauréat auprès de DirectVelo, à la descente du podium protocolaire.
En cours d’étape, il a d’abord fallu contrôler l’envie des attaquants de déjouer les pronostics. “On ne voulait pas boucher le trou directement mais simplement s’assurer que ça ne parte pas trop loin. C’était surtout une question de contrôle”. Puis, dans les derniers tours du circuit final, la Development Team DSM a semblé maîtriser la situation. “Le plus important était de rester devant, dans les premières positions du peloton. Tobias (Lund Andresen) a fait un super boulot dans la dernière petite montée jusqu’à 300 mètres de l’arrivée. Il est resté devant tout le long, en fait (sourire). Puis j’ai senti que d’autres allaient lancer alors j’ai produit mon effort et personne n’a jamais pu remonter. J’ai lancé de loin mais je me sentais fort et j’ai pu tenir”.
« UNE COURSE TRÈS DIFFICILE ET PARTICULIÈREMENT IMPRÉVISIBLE »
Écarté de la course à la victoire finale à la suite d’une chute ce mercredi, Casper van Uden assure qu’il n’était “pas revanchard”. Mais simplement concentré sur son objectif principal : décrocher une victoire d’étape. “J’ai senti que ça allait mieux pendant l’étape, malgré la chute. Je souffre un peu, à nouveau, car tout le monde me tape dans le dos pour me féliciter depuis tout à l’heure (sourire). Mais ça va, je me sens bien. Heureusement, je ne me suis pas fait trop mal”. La satisfaction est d’autant plus grande qu’il sait que sur ce Tour de Bretagne, il n’était pas garanti que les arrivées au sprint soient nombreuses. “C’est une course très difficile et particulièrement imprévisible. C’est dur à contrôler mais aujourd’hui (jeudi), les gars ont été super bons”, insiste-t-il.
Espère-t-il désormais faire le doublé et décrocher un deuxième succès d’étape, comme il l’avait fait en Normandie ? “Si je garde la même condition, on verra bien ce qu’il est possible de faire”. Et quand on l’interroge sur ses ambitions à plus long terme, il préfère ne pas plus s’avancer qu’avant la troisième étape (lire ici). “Je ne me projette pas trop. J’essaie simplement de progresser le plus possible. On ne peut pas savoir ce qu’il va se passer à l’avenir. Je fais confiance à ceux qui m’entourent et je tâche de faire tout ce que l’on me dit au niveau du programme d’entraînement. Il y a toujours de la place pour progresser”.