Le VC Lucéen est allé voir le foot

Crédit photo DR

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Il faut aller voir dans le foot... C'est le refrain de ceux qui pensent défendre le vélo en croyant que l'herbe est plus traitée chez le voisin. Le VC Lucéen a pris la phrase au pied de la lettre et en partenariat avec la municipalité de la ville d'Eure-et-Loir en banlieue de Chartres, les dirigeants du club de N3 sont allés à la rencontre de jeunes licenciés de l'Amicale de Lucé Football pour présenter leurs activités. Christian Fulbert, président du club, présente à DirectVelo la stratégie de son association pour aller faire connaître le VC Lucéen, et le vélo tout court, aux jeunes sportifs de sa ville.

DirectVelo : Comment est venue l'idée d'aller à la rencontre des jeunes du club de foot local ?
Christian Fulbert : C'est dans le cadre de notre partenariat avec la ville de Lucé et avec d'autres associations. Cette fois-ci c'était avec le foot, dans le cadre d'une semaine multi-sports. C'est la première année. La prochaine fois ça pourra être avec le club de basket ou de hand.

ILS NE SAVAIENT PAS TOUS FAIRE DU VÉLO

Est-ce que tous les jeunes savaient faire du vélo ?
Non pas tous. On a appris à deux d'entre eux et à la fin de la journée, ils savaient en faire. Certains sont venus avec leur vélo et pour les autres, on leur en prêtait, j'étais venu avec des casques et des charlottes.

Est-ce que les enfants connaissaient le VC Lucéen ?
Non, pas tous. Mais c'est un succès auprès des enfants. Le lendemain, au supermarché en faisant mes courses, j'en ai croisé qui m'ont reconnu. Il y a des jeunes des cités qui ne savent pas non plus que le club est en N3 alors qu'on est le seul club de Lucé en National. Le label N3 est très important pour nous. Cette action, c'est aussi un juste retour des choses dans le partenariat avec la mairie qui nous aide beaucoup.

Est-ce que le VC Lucéen est appelé pour du Savoir Rouler ?
Nous sommes déjà allés plusieurs fois dans les écoles. Joey Wastiaux, notre directeur sportif, et seul salarié du club, suit une formation pour pouvoir intervenir dans le Savoir Rouler et auprès des entreprises. Nous avons aussi déposé un dossier à l'ANS (Agence Nationale du Sport) pour financer et pérenniser ces actions.

« LE VÉLO N'EST PAS MORT MAIS IL FAUT ALLER AU DEVANT DES GENS »

Au niveau des licenciés, avez-vous perdu ou retrouvé des licenciés ?
Nous avons la N3 mais nous avons aussi des équipes de jeunes, de tous les niveaux. Nous avons perdu des licenciés mais nous avons compensé avec des nouveaux. Nous tournons autour de 92 licenciés. L'an dernier, nous avons fait une opération pendant deux jours à Décathlon, "Vital Sport". Nous avions un petit parcours de cyclo-cross, on donnait une médaille à chaque enfant à la fin et ça nous a ramené une vingtaine de gamins en école de cyclisme ! Le 10 septembre prochain nous recommencerons cette opération "Vital Sport". Le vélo n'est pas mort. Les gens ont besoin d'être dehors après le covid, mais il faut aller au devant d'eux.

Dimanche, c'est la deuxième manche de la Coupe de France N3 avec le Tour du Gévaudan. Comment l'avez-vous préparée ?
Nous sommes partis en stage à Vollore-Montagne en Auvergne pour habituer nos coureurs à monter des cols car nous sommes dans un plat pays. Ils ont fait plus de 10 000 mètres de dénivelé dans la semaine. Nous faisons avec les moyens du bord. C'est un gros investissement humain et matériel. Nous organisons aussi des journées partenaires, une journée barbecue pour trouver et fidéliser des partenaires. Nous faisons du bon travail par rapport à notre budget.

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