Amandine Fouquenet : « Ça va de mieux en mieux »
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Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo
À l’image de son équipe, Amandine Fouquenet a réussi son week-end en Bretagne, sur la Classique Morbihan et au Grand Prix du Morbihan. Même si la deuxième journée a été plus difficile après avoir pris la 6e place la veille (voir classement). "J'étais super contente, j'avais mal aux jambes aujourd'hui (samedi), on essayait de suivre tous les coups avec les filles. Marie(-Morgane Le Deunff) a réussi à sortir avec Anaïs (Morichon) donc on a géré, suivi les coups, et notre groupe derrière ne rentre pas. Ce sont deux beaux jours pour nous !", synthétise-t-elle d’abord. La coureuse d’Arkéa s’est offert une journée à l’avant vendredi dernier. "C'était cool d’être à l'avant, il y avait des moments un peu durs mais comme tout le monde. J'ai hésité dans la dernière bosse, quitte à tenter pour faire un résultat. Mais quand je l'ai fait c'était trop tard car c'était juste à la bascule. Grace Brown et Séverine Eraud me rattrapent avant la ligne".
Les derniers mètres lui font donc perdre deux places, mais cette 6e position est suffisante à son bonheur. "Je suis déjà contente, j'espère que ça va aller de mieux en mieux". FDJ était l’équipe la plus surveillée dans le Morbihan. Vendredi, elles étaient deux face à des individualités. "On se doutait que les FDJ voulaient faire mal. Il ne fallait pas louper leurs roues, c'est ce que j'ai fait. Grace Brown est ressortie donc Marie (Le Net) ne roulait pas". La course se relance et Amandine Fouquenet décide de la jouer fine. "C'est ressorti et je me suis dit que ce n'était pas à moi de rouler. Je ne voulais pas rouler si la FDJ n'y allait pas. C'est dommage d'avoir laissé les trois partir, mais ce n'était pas à moi plus qu'aux autres de faire l'effort".
« LA CONFIANCE EST EN TRAIN DE VENIR DANS L’ÉQUIPE »
Malgré le circuit en virages "et tout le temps en montée/descente, toujours en prise", l’ancienne Championne de France de cyclo-cross ne retrouve pas les caractéristiques des sous-bois. "Ça ne se gère pas comme un cross parce que c'est plus long et moins intense. C'est différent mais j'aime bien aussi". Après son hiver, elle a pris son temps pour arriver en bonne forme. "La transition s'est bien passée, le but n'était pas d'être en forme directement, il faut gérer les périodes et ne pas aller trop vite". Une chute en Belgique l’a néanmoins frustrée. "Roubaix s'est très bien passé, mais la Flèche Wallonne était un peu plus dure. Comme je suis tombée je n'ai pas pu défendre mes chances à Liège, ça m'a mis un coup de moins bien".
Puis la coureuse de 21 ans a retrouvé ses terres bretonnes, mais a dû se muer en équipière pour préserver le classement général d’Anaïs Morichon. "Au Tour de Bretagne on a bossé pour Anaïs sur la fin, et là j'ai réussi à bien faire la course. Ça va de mieux en mieux, maintenant il faut bien récupérer pour Thuringen". Et pour voir plus loin, le Tour de France est forcément un défi de taille lorsqu’on l’interroge sur son ambition de l’année. "J'ai envie d'y participer, et d’y faire quelque chose. Roubaix était déjà une belle course que j'avais envie de faire. Il y en a plusieurs qui donnent envie, mais il faut parfois passer par certaines courses sans faire de résultats". La sélection de la formation Arkéa est encore incertaine, mais les derniers bons résultats motivent tout le monde. "La confiance est en train de venir dans l'équipe", conclut Amandine Fouquenet.
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