Louis Richard connaît le Ventoux par cœur
Louis Richard sera en terrain connu ce mardi lors du Mont Ventoux Dénivelé Challenge (1.1). “Je n'ai plus de cours à l'INSA de Lyon depuis fin janvier. Actuellement, je n’ai pas d’engagement universitaire. Je suis donc retourné chez mes parents à Avignon. Ces derniers temps, je monte deux-trois fois par semaine le Ventoux par les différents versants. C’est top comme terrain d’entraînement. Je fais surtout des sorties d’intensité. Je viens me garer pas trop loin“, déclare à DirectVelo le sociétaire du Team U Nantes Atlantique.
Le néo-pro de 26 ans a connu un début de saison compliqué. “J’ai eu le syndrome de l’essuie-glace au genou. Ça a commencé à apparaître fin décembre. J’ai trainé ça tout janvier. J’ai coupé totalement dix jours à la fin du mois. J’ai eu des séances de kiné. J’ai repris tout doucement, j’ai roulé un jour sur deux. Ça a mis beaucoup de temps à venir. De mars jusqu’à début mai, sur les courses, c’était une galère“. Fin mai, il a été échappé au Tour du Finistère. “C’était la première journée sympa où j’ai commencé à retrouver des sensations“. Il s’est définitivement rassuré à la Mercan’Tour où il a terminé dans le Top 25 (voir classement). “J’étais bien physiquement même si ce n’était pas forcément une grosse performance. Mais j’ai chuté, sans gravité, dans la descente de la Colmiane. J’ai perdu le contact et j’étais en chasse pour remonter les groupes“.
« UNE PÉRIODE QUE J’AVAIS COCHÉE »
Le grimpeur revient en forme au bon moment avant le Mont Ventoux Dénivelé Challenge et la Route d’Occitanie. “C’est une période que j’avais cochée dès cet hiver. J’aurais préféré y arriver avec plus de références et de confiance. Mais il y a de belles choses à faire dans les prochaines semaines“. Avec quelles ambitions ? “Au Ventoux, je vais essayer de suivre à la pédale pour voir jusqu’où je peux tenir. À la Route d’Occitanie, il y a une étape de montagne très dure. Ça dépendra de comment se seront passées les deux premières étapes et ce que voudra l’équipe. Selon aussi le déroulement au Ventoux, je verrai si je tente de suivre les meilleurs ou si je prends une échappée. Ce ne sera pas évident car beaucoup d’équipes WorldTour sont en guerre pour le maintien“.
Par la suite, Louis Richard participera au Championnat de France du contre-la-montre, en plus de l’épreuve en ligne à Cholet. “J’ai pris l’habitude de le faire chez les amateurs. C’est toujours bien d’effectuer ce genre d’effort et de garder l’habitude du vélo de chrono. Il n’y en a pas souvent dans l’année donc autant y aller même si le profil ne me correspond pas“. Fin juillet, il pense au Tour Alsace (2.2) et surtout au Tour de l’Ain (2.1) en août. “On commencera à s’y projeter après la première partie de saison, mais ça me motive“. Cet hiver, il retrouvera son costume d'étudiant. Il suivra le dernier tiers de ses cours à l’INSA. “Je n’ai plus grand-chose pour valider ma cinquième année. Il me restera juste un stage de fin d’études. Je ne sais pas encore quand je le ferai. Tout dépendra si j’ai ou non un contrat l’an prochain“.