Guillaume Martin est de retour. Deux semaines après son départ forcé du Tour de France à cause du Covid, le leader de la Cofidis a pris ce samedi le départ du Tour de Wallonie. Mais la tête du Normand est encore pleine de la Grande Boucle. "Après mon abandon, je n'avais pas trop envie de regarder le Tour de France mais plutôt de faire des choses totalement différentes, dit-il à DirectVelo. J'ai quitté le Tour alors que j'étais en pleine possession de mes moyens et je n'ai perdu qu'un peu de ma condition. J'ai eu du mal à encaisser le coup, je ne l'ai pas encore encaissé tout à fait. Je sentais que je montais en pression, que j'aurais pu faire un très beau truc au général. Maintenant il va falloir attendre un an". Alors pour se changer les idées, le 8e du Tour 2021 a su s'occuper. "J'ai fait pas mal de maçonnerie et j'ai posé du parquet".

C'est un autre type de chantier que Guillaume Martin a rencontré pour la première journée du Tour de Wallonie. "Dans une première étape, il y a toujours beaucoup de chutes, il faut les éviter. À part une chute qui m'a gêné, j'ai toujours été bien placé, y compris au pied de la montée finale". Au sommet du Mur de Huy, le maçon de juillet se classe dans le Top 10 (voir classement). "C'est une montée trop explosive pour moi. Dans ces conditions le résultat n'est pas trop mal, je ne perds pas trop de temps. Il me manque seulement du punch pour la victoire. Il y aura des étapes dans les Ardennes qui me conviendront mieux", prévoit-il.

Après la course 2.Pro wallonne, le coureur de Cofidis ne devrait pas disputer son troisième Grand Tour, à savoir la Vuelta. "J'en avais envie mais la raison voudrait que non et l'équipe a d'autres objectifs". En revanche, le 2e de la Drôme Classic a un objectif bien précis. "J'ai envie de beaucoup courir et de lever les bras".