Alexandre Vinokourov est à la recherche de sensations sur le Tour Alsace (2.2) qui a débuté ce mercredi 27 juillet. Le sociétaire d’Astana Qazaqstan Development Team vit pour le moment une saison compliquée. “Depuis le début de l’année, je n’ai ni jambes ni résultats. On a fait des examens, mais on n’a rien trouvé. En décembre et en janvier aux stages à Calpe, j’ai réalisé mes meilleurs tests. En janvier, on a effectué des tests au seuil et depuis, ça a baissé de 45 watts en quatre mois. Je n’ai jamais réussi à remonter. Ça tape sur la tête quand tu vois que tu travailles, que tu fais tout pour et qu’il y a quelque chose qui te bloque“, peste-t-il au micro de DirectVelo.

Début avril, le Kazakh de 20 ans a tout de même vécu sa première expérience avec la WorldTeam Astana lors du Tour de Sicile (2.1). “C’était top comme expérience avec Vincenzo Nibali“. Puis, il s’est préparé en Sierra Nevada (Espagne) en prévision du Tour d'Italie Espoirs. “Mais mon niveau était nul. Rien n’allait. J’étais censé disputer le Baby Giro mais ça ne servait à rien d’y aller dans ces conditions“. En juin, il s’est rendu au Championnat du Kazakhstan. Il s’agissait de la dernière course d’Alexandre Vinokourov avant le Tour Alsace.

Du 5 au 25 juillet, l’Espoir 2 a pris part à un deuxième stage en altitude, à Livigno (Italie) cette fois-ci. “Pendant dix jours, j’avais la sensation d’être vide de l’intérieur. Ça allait un peu mieux vers la fin. Je l’espère au fond de moi“. Il voit ce Tour Alsace comme une préparation. “Ça peut être plus dur que prévu après cette période en altitude. Je vais tenter de prendre une échappée. Je ne suis pas là pour jouer les premiers rôles. Il y a trois belles étapes qui arrivent avec notamment celle de la Super Planche des Belles Filles. Ça serait bien pour le moral d’être dans un groupe à l’avant et d’entamer la montée en tête“. Ensuite, il participera au Tour de l’Ain (2.1). “Il y aura un gros mois d’août avec peut-être aussi le Tour de l’Avenir. J’espère retrouver du niveau“.