Tour de l'Avenir - Et. 8 : Les réactions
Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo
Cian Uijtdebroeks (Belgique) a remporté, ce samedi, la huitième étape du Tour de l'Avenir (Coupe des Nations Espoirs), disputée sur 100,2 kilomètres entre Ugine et La Toussuire (Savoie). Le Belge a devancé au sprint Archie Ryan (Irlande). Johannes Staune-Mittet (Norvège) complète le podium. Cian Uijtdebroeks s'empare par la même occasion du maillot jaune de leader (voir classements). Aller à la réaction de : 2e de l'étape à 2" et 5e du général à 2'54" - notre photo « Je suis à la fois content et déçu. Je voulais vraiment gagner cette étape. J’ai essayé de jouer tactiquement comme je suis loin au classement général. Johannes (Staune-Mittet) et Cian (Uijtdebroeks) étaient très forts. Je devais jouer ma carte, je n’avais pas à rouler. Peut-être que certaines personnes diront le contraire, mais j’essaierai de ne pas le lire (sourire). Johannes et Cian ne tenaient pas compte de moi. Johannes est mon meilleur pote. 4e de l'étape à 1'21" et du général à 2'30" « Je ne pouvais pas suivre les trois premiers. Ils ont imprimé un très gros rythme. Les jambes sont bonnes mais ils étaient trop forts. Mon coéquipier (Alessandro Fancellu, NDLR) était derrière, je ne l’ai pas attendu car il était fatigué comme moi. Je ne suis pas très satisfait. C’est le cyclisme, demain est un autre jour. Ce sera une étape folle même si je n’ai pas encore regardé à quoi elle ressemblait. Nous allons essayer de monter sur le podium ». 8e de l'étape à 3'01" et 7e du général à 6'23" « Hier, j’ai été un peu gêné par la chute dans la descente avant la vallée. J’ai gaspillé de l’énergie avant la dernière montée et ça a joué sur mon résultat, peut-être aussi un peu sur celui d'aujourd’hui. J’ai continué de me battre. Aujourd’hui, ça s'est bien passé. J’étais bien dans la première montée. À ce moment de la course, il fallait avoir une bonne équipe et garder le plus d’énergie. Malheureusement, nous avons perdu quelques coureurs en raison de chutes et de maladie. 10e de l'étape à 4' et 34e du général à 39'58" « Je souffre beaucoup de l’épaule car j’ai subi une grosse chute à l’arrivée il y a trois jours. Aujourd’hui, j’ai fait de mon mieux. Je suis content. Hier, dans la descente, un rayon de ma roue a été endommagé. Heureusement, je n’ai pas chuté. J’ai changé de vélo et j’ai essayé de revenir à l’avant. Mais le peloton allait vite et je n’avais aucune chance de rentrer. Mon épaule est comme du bois. J’espère que ça ira mieux demain pour obtenir un meilleur résultat. Je vais tout essayer. Après la longue montée de l'Iseran, ça descend jusqu’à quatre kilomètres de l’arrivée ». 16e de l'étape à 6'26" et 11e du général à 9'03" « C’était vraiment une étape très dure. Dans la Madeleine, les Allemands ont imprimé un tempo très fort. Dans les trois derniers kilomètres, les Norvégiens ont pris le relais et ont accéléré. J’avais reconnu la montée de la Madeleine par ce côté-ci il y a un petit mois donc je savais où étaient les endroits pour se reposer et où c’était un peu plus plat, mais ça montait quand même vite. Nous n’étions plus qu’une vingtaine, beaucoup se sont écartés. J’ai dû me mettre dans le rouge pour pouvoir suivre le rythme, je pense que je l'ai payé dans le bas de La Toussuire. J’ai tout donné aujourd’hui, je n’ai pas de regrets.
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Cian a attaqué, je me sentais bien, je l’ai suivi. Je suis impressionné par sa dynamique. À 500 mètres de l’arrivée, j’ai commencé à perdre sa roue. J’ai dû produire un gros effort pour revenir. Dans le dernier virage, j’étais à cinq mètres de lui et je n’avais aucune chance car il a été si bon. Si je n’avais pas raté le virage, ça aurait été différent. En n'étant plus dans son sillage, c’était mort. Chapeau à Cian et à Johannes. (Michel) Hessmann a continué à se battre, il a limité sa perte de temps.
Les jambes étaient vraiment bonnes même si je ne sentais pas trop de puissance. Hier, j’ai roulé au tempo pendant 45 minutes et je suis arrivé 5e, ce qui est étrange. Aujourd’hui, il y avait deux montées. Je peux être fier de mon effort. Demain, ce sera le feu d’artifice. Il y a 50 kilomètres de descente après la montée de l'Iseran. Tout peut se passer. Ça peut aller à fond et péter dans l’ascension. Les Belges vont contrôler pour assurer la victoire. Il peut y avoir des attaques dans la descente. Ce sera le point primordial. Il y aura les trois kilomètres de côte à la fin, mais ce sera court par rapport à aujourd’hui. On verra quelle tactique on utilisera ». 
Michel Hessmann est vraiment fort. J’ai essayé de suivre le premier groupe. Peut-être que j’aurais dû attendre Michel pour rouler à un tempo plus constant. Cian a accéléré, je n’ai pas pu suivre. J’ai pris un risque. Demain, ce sera intéressant. Il n’y a pas autant d’ascensions. Il y aura l’Iseran, dont l'altitude est très élevée. Il faudra gérer ça. J’ai hâte, c’est une étape qui peut me convenir. Je ne sais pas si j’aurai une opportunité. Les Belges sont forts. Je suis dans le Top 10 mais j’avais dit que mon objectif était le Top 5 ». 
Jusqu’ici le Tour de l’Avenir s’est bien passé pour moi, on a pu vraiment bien rouler en équipe lors des premières étapes. J’ai des regrets sur l’étape d’Oyonnax où j’ai pu être là pour la victoire mais je me suis foiré dans le sprint. Hier (vendredi), j’étais un peu moins bien à cause de quelques problèmes de dos mais je pense que cette montée de la Madeleine par Montgellafrey était vraiment difficile aussi. J’ai fini bien cramé aujourd’hui, il va vraiment bien falloir récupérer pour demain.
Je connais cette dernière étape, j’ai repéré toute la fin à partir de l’Iseran. J’aime vraiment beaucoup la montée finale vers Villaroger. Il va vraiment falloir y aller et tout donner pour bien finir ce beau Tour ».
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