Morgane Coston a passé les deux premières étapes du Tour féminin de l’Ardèche (2.1) sans embûches. La sociétaire du Team Arkéa attend désormais les étapes plus propices aux attaquantes et aux grimpeuses pour tenter de s’illustrer. “Pour l’instant, on est restées vigilantes pour éviter de prendre des cassures. Le gros du travail, ce sont les filles qui le font, en faisant de belles places au sprint pour Typhaine (Laurance) comme Greta (Richioud). Ce sont des journées positives. Maintenant, on verra si les jambes sont là de mon côté”, synthétisait-elle brièvement pour DirectVelo à l’arrivée de la deuxième étape.

La Haut-Savoyarde “ne sait pas” véritablement quoi espérer du reste de la semaine. “Je vais prendre les étapes comme elles viennent. Je veux m’amuser, c’est tout. On se dit que c’est une course un peu plus ouverte pour une équipe comme la nôtre mais ça peut aussi être très piégeux. Des groupes peuvent partir et prendre trois minutes sans que ça ne rentre… On peut vite être piégées pour le général alors il faudra voir au fil des jours”. Une tâche rendue plus difficile encore par le fait que la formation bretonne n'a plus que trois représentantes en course. “Il faut qu’on choisisse bien les coups dans lesquels on va… Il faut être vigilantes et en même temps, on ne peut pas sauter sur tout ce qui bouge. Il faut calculer nos coups de pédale”.

Morgane Coston a-t-elle ciblé la Montée du Mont Lozère ? “Pas spécialement. Je ne connais pas ces ascensions… C’est vrai que c’est ce que j’aime mais ça a tendance à monter au train et, en revanche, ce n’est pas ce que je préfère. J’aimerais que ça monte fort, avec beaucoup d’à-coups”. Physiquement, l’athlète de 31 ans attend de pouvoir se tester, pour sa dernière sortie de la saison avec l’équipe. “Je ne sais pas trop où j’en suis. Je pense avoir passé un cap avec le Tour de France. Je pense que j’arrive sur la fatigue mais quand même grisée de finir sur une bonne note avec l’équipe. C’est la dernière de la saison alors on en profite”.