Les Lizarte vont retenter leur chance
Cette édition 2022 de la Ronde de l’Isard a, dès le premier jour, viré à un duel entre les réserves de la Groupama-FDJ et de la Jumbo-Visma. Ce qui n’empêche pas les autres formations de tenter de tirer les marrons du feu lorsqu’une occasion se présente, à l’image de l’Espagnol Samuel Fernandez (Caja Rural-Alea) le deuxième jour. De quoi donner des idées à ses compatriotes de l’équipe Lizarte, qui ont assuré le spectacle ce samedi dans les pentes du Col de la Crouzette puis lors du Port de Lers. “Je suis sorti sur le haut de la première difficulté mais c’était vraiment difficile. Il y en avait de partout et le début de course avait déjà été très intense. J’ai pu rentrer sur le groupe à l’avant où il y avait déjà mon coéquipier Unai (Aznar). ll a fait un travail énorme. Le but était de jouer la victoire d’étape en anticipant mais les favoris ont décidé de rouler très fort dans le Port de Lers et ça nous a condamnés”, explique pour DirectVelo Sinuhe Fernandez, qui a animé une partie de l’étape. “Ensuite, c’était de la survie, j’ai fait ce que j’ai pu. Il fallait essayer. De toute façon, avec le temps que l’on avait perdu dès le premier jour au classement général, on ne pouvait espérer que jouer les victoires d’étapes”, relate celui qui termine finalement aux portes du Top 10 de l’étape (voir classement).
Son coéquipier Jorge Gutierrez, pour sa part, a pris la 6e place de l’étape après avoir réalisé une très belle ascension finale vers Goulier-Neige. “C’était une énorme bataille. Je n’ai jamais été très loin de rentrer mais le groupe de devant (composé de cinq coureurs dont le maillot jaune Johannes Staune-Mittet, NDLR) avait déjà fait la différence et ça roulait très fort à l’avant. Je ne suis pas trop déçu, au contraire, c’est bien d’avoir pu réaliser une performance comme celle-ci”, promet-il, dans la lignée du discours de son coéquipier.
Il reste désormais une opportunité aux rose-et-noir pour ne pas repartir bredouilles de l’autre côté des Pyrénées. “Demain (dimanche), il y aura une belle montée dès le début de course (le Col de Montségur, NDLR). Ce sera sûrement l’occasion de tenter des choses et d’anticiper, une fois encore, la bagarre entre les favoris car ça va forcément encore bouger. Puis on va encore enchaîner trois ascensions d’affilée en fin de course. Ce sera encore très dur !”.