Matis Louvel : « Il ne m’a pas manqué grand chose »
Treizième du Circuit Het Nieuwsblad (1.UWT) ce samedi, Matis Louvel était globalement satisfait de sa performance. Le membre d’Arkéa-Samsic, après avoir été piégé dans une cassure, a pu sprinter pour la 2e place derrière Dylan van Baarle (voir le classement). "Ça a fait la course toute la journée dans le vent. Je n’étais pas super en début de course mais j’étais mieux à la fin, dans les deux derniers monts. Il ne m’a pas manqué grand-chose pour réussir à suivre les meilleurs dans le Mur de Grammont", résume le Français auprès de DirectVelo.
Alors qu’un quatuor - composé d’Arnaud De Lie, Christophe Laporte, Tim Wellens et Matej Mohoric - était en chasse derrière l’homme de tête, le peloton est revenu sur eux dans les derniers hectomètres pour se disputer la deuxième marche du podium. "J’avais des bonnes jambes pour le sprint et je me suis dit que j’allais sprinter dans le vent pour ne pas être gêné, explique le coureur de 23 ans. Davide Ballerini a fait une vague dans le sprint, alors j’ai dû freiner. Je n’ai pu sprinter que 50 mètres. Être dans le final et rater un sprint comme ça, à cause d’une vague, c’est toujours rageant".
DAVANTAGE PROTÉGÉ CETTE ANNÉE
Malgré l’issue de sa course, Matis Louvel retient le positif. "Je savais que j’avais un bon niveau. J'ai fait une bonne préparation. J'ai décalé ma préparation pour être bien jusqu'à Roubaix. J'ai ressenti que j'étais déjà bien en forme, mais je n'ai pas terminé la préparation nécessaire pour être à 100%. Par rapport à l'an dernier, je suis un peu mieux et j'ai encore un peu de réserve". Chose confirmée ce samedi. "Dans les monts, j’étais vraiment bien. Il y a encore un peu de travail pour réitérer les efforts et pour suivre sur le sommet des monts, ce qu’il m’a manqué un peu aujourd’hui. Avec un Top 15, je sens que ça va dans le bon sens. C’est de bon augure pour la suite".
Le futur, il l’entrevoit dans les classiques, "une période que j'apprécie. La dernière, j'ai montré de belles choses. Par ma régularité, on a vu que ce n'était pas un coup de chance, rappelle-t-il. J'espère maintenant garder cette régularité, en accrochant des Top 10 et des Top 5". Matis Louvel a vu son rôle évoluer. "L'an dernier, Connor Swift était plutôt notre leader. Cette année, je suis davantage protégé. C'était d'ailleurs ma demande auprès de l'équipe", avoue celui qui reconnaît aussi porter plus de pression sur ses épaules. "J'ai un rôle différent, un peu plus de pression mais de la bonne pression. C'est bien aussi d'avoir d'autres pions, comme Jenthe Biermans. On sait que ces courses sont aléatoires. On pourra aviser ainsi en fonction des mouvements de course".