Rémi Capron complète sa collection de victoires. Après les épreuves de Puyloubier et de Saint-Étienne Loire, le coureur du VC Villefranche Beaujolais s’est offert ce lundi l'édition du centenaire du Grand Prix de Vougy (voir classement). “C'est une belle course, assez réputée dans la région. Cette année, il y avait du beau monde au départ, donc c'est important de gagner ce genre de courses. Ça complète ma belle semaine après le Circuit des Ardennes”, apprécie, au micro de DirectVelo, le coureur classé 2e d’une étape de l’épreuve de Classe 2, samedi (lire ici).

L’Isérois, qui ne figurait pas dans la liste des engagés, a choisi de venir à Vougy… ce lundi matin. “Je voulais voir comment j'avais récupéré du Circuit des Ardennes avant de décider. C'était du bonus. Je n’avais pas d’attente particulière, alors j’ai fait la course”. Il a souvent été dans les bons coups lors d'une journée très animée. “C’était une course offensive. Il fallait vraiment se bouger. Sur un circuit comme celui-là, c’est bien d’être à l’avant”. Mais à 60 kilomètres de l’arrivée, il a manqué un coup avec Clément Carisey (Charvieu-Chavagneux IC), Arnaud Tissières et Noah Bögli (Elite Fondations Cycling Team).

« C’EST PEUT-ÊTRE LA MATURITÉ QUI ARRIVE »

Longtemps en contre derrière le trio de tête, il est parvenu à rentrer avant la cloche avec Martin Tjotta (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) et Arnaud Tissières qui venait d’être distancé du groupe de tête dans la montée de Parras. “Une fois qu’on s’est retrouvé à cinq, ça s'est un peu regardé. J’ai dit aux autres coureurs de surveiller Clément Carisey dans les descentes car on sait qu’il a beaucoup de force. Je pensais que les Suisses allaient tenter un truc sur la fin mais ils n’ont rien fait de vraiment dangereux”. Le coureur de 22 ans a pris le dernier virage en deuxième position avant de s’imposer aisément sous les yeux d'un public venu en nombre. 

Rémi Capron compte déjà trois succès en 2023, contre un seul - au Circuit des Monts du Livradois en 2022 - jusqu'à cette saison, depuis son arrivée chez les Élites il y a quatre ans. “J'ai fait un bon hiver mais rien de spécial comparé aux autres années. C'est peut-être la maturité qui arrive. Les premiers résultats sont arrivés assez vite. Je n’avais pas prévu que ça fonctionne aussi bien en début de saison. C'est bien car même si la saison peut sembler longue, le temps passe vite”. Place à un week-end sans course avant de monter en pression jusqu’à l’Alpes Isère Tour (2.2), prévu fin mai. Avec d’ici-là notamment le Tour du Gévaudan inscrit à son programme. Avec sa forme actuelle, il sera le 7 mai prochain l’un des grands favoris de la manche de la Coupe de France N1.