Après avoir terminé deux fois dans le Top 20 l’an passé à Besançon puis dans le Jura, Rémy Rochas est de retour sur le triptyque de Bourgogne-Franche-Comté ce week-end. “Je n’étais pas prévu sur ces trois jours de course car je suis revenu un peu malade du Tour du Pays Basque, à cause des allergies, mais je suis quand même content d’être ici. Les sensations ont l’air d’aller, même si on verra ce qu’il en est vraiment une fois en course”, relate-t-il ce vendredi matin auprès de DirectVelo, au départ de la première des trois courses d’un jour du week-end. “On a une très belle équipe, avec plusieurs coureurs qui peuvent jouer la gagne s’ils sont au top. On verra au fil de la course comment ça va se jouer”, ajoute le coureur de la formation Cofidis, qui remplace numériquement l'ancien Aixois Harrison Wood, également diminué physiquement. 

L’ENVIE DE DÉBLOQUER LE COMPTEUR

Depuis le début de saison, le grimpeur de poche admet avoir connu “du très bon et des moments plus compliqués. J’ai été très fatigué en février. Je suis tombé malade à Oman, puis j’ai eu mal au genou au moment où ça commençait à aller un peu mieux. Mais ça commence à bien revenir”. En 2023, il s’est fixé pour ambition d’être plus régulier. Rémy Rochas espère également décrocher sa première victoire professionnelle. “Dès que je suis en cannes, suivant l’opportunité et la chance, ça peut arriver. Je m’accroche à cette ambition. Et je continue de faire ce que j’ai à faire”. Car le Savoyard est avant tout un équipier de luxe pour les grands noms de l’équipe. “Je suis là pour aider mes leaders, Guillaume (Martin), Axel (Zingle), Jesus (Herrada)... Je prends ce rôle à cœur. J’aime bien le faire et ça me permet aussi d’être placé sur la fin des courses. Mais j’ai aussi, de temps en temps, l’opportunité de jouer ma carte”. 

SUR LA ROUTE DU TOUR DE FRANCE ?

Pour sa cinquième saison chez les pros, l’ancien coureur du Chambéry CF et de Bourg-en-Bresse AC se dit satisfait de son évolution jusque-là. “Je suis content d’être où j’en suis aujourd’hui. Je pense avoir encore une petite marge de progression, sur mon rôle, pour aider Guillaume (Martin) et donc sur la régularité…”. Et il se pourrait bien qu’il découvre le Tour de France en juillet prochain. “C’est le plan même si ça reste au conditionnel. J’ai fait le Giro et la Vuelta deux années de suite. Bien sûr, ça ne m’aurait pas déplu d’y retourner cette année mais le Tour, avec plusieurs d’étapes pas loin de la maison, un parcours très montagneux… Ça peut être l’année pour le faire”.