Eliot Pauchard : « Je n’ai pas super bien dormi »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

À 24 ans, Eliot Pauchard découvre en ce début de semaine le peloton professionnel. “C’est une fierté d’être au départ du Tour de l’Ain. Je suis un peu de la région comme je suis de Lyon. C’est incroyable de faire une course avec les pros. Ça permet de voir où j’en suis”, apprécie, au micro de DirectVelo, le stagiaire de Van Rysel-Roubaix Lille Métropole.

« JE ME POSE DES QUESTIONS »

Ce lundi, au départ de la première étape, il ne cachait pas être gagné par le stress. “Je n’ai pas super bien dormi. De base, je suis quelqu'un de très stressé, j’essaie de ne pas le montrer, je me pose des questions mais on verra bien. Je me sens prêt”. Il a passé la première étape, toute plate, sans encombre. “Mon Tour de l’Ain sera réussi si j’arrive à faire ce que l’on me demande et dans les étapes dures, montrer que je sais faire ce qu’il faut pour l’équipe. Pourquoi pas prendre une échappée…”.

Employé à mi-temps comme magasinier chez Materiel-velo, il n’a pas pu préparer de la meilleure des manières ce rendez-vous. “Ça fait deux-trois mois que je marche un peu, je suis toujours aux alentours du Top 10 (voir sa fiche DirectVelo) mais j’étais fatigué ces dernières semaines, notamment à Cours-la-Ville. Je me suis bien reposé depuis, j’espère que ça va aller ce week-end”.

« JE SAIS QUE CA A FAIT PARLER »

Alors qu’il n’est plus Espoir, il a dû patienter quelques jours pour obtenir une dérogation de l’UCI pour effectuer sa pige estivale. “L’attente a été un peu longue mais si ça n’avait pas été possible, je serais allé sur le Tour de Guadeloupe avec Corbas, dans tous les cas l’issue était positive même si je préfère être présent ici”. Eliot Pauchard a bien conscience de ne pas être le stagiaire français avec le plus de palmarès. Il le sait, il le doit en partie à la présence de son père, Gilles, qui officie comme directeur sportif chez Van Rysel-Roubaix Lille Métropole. “C’est surprenant de me retrouver stagiaire même si je sais qu’avec mon père en tant que DS, c’est plus facile. Je sais que ça a fait parler même si devant moi, on ne me dit rien. Mais je profite de l’opportunité c’est toujours cool à prendre”.

Avec la Conti nordiste, Eliot Pauchard ne voit pas forcément plus loin que ce stage. “Je ne pense pas à un passage chez les pros, je vais déjà voir ce que je peux faire et j’attends de voir le niveau”, conclut le coureur prévu en fin de saison au Tour de Vendée et à Paris-Bourges.

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