Louis LEIDERT

Allemagne

Médaillé de bronze - 3e à 34''

« Je me suis vraiment concentré sur mes sensations, je ne voulais pas me tenir à un plan en particulier. C’était un effort régulier même si je suis parti peut-être un peu trop fort sur la première partie. Il fallait tout mettre sur la fin, bien sûr, sinon ça ne l’aurait pas fait pour le podium. J’ai vu ce dernier virage et je savais qu’il fallait y aller totalement à bloc pour ne pas avoir de regrets.

Une fois la ligne franchie, je savais que j’étais virtuellement en lice pour quelque chose de grand. Forcément c’était stressant, j’attendais les derniers, je ne savais pas ce que ça allait donner. Les quinze dernières minutes étaient difficiles à vivre. Quand tu pars dans la première vague, ça fait partie du jeu. Il faut être patient. Je voyais les mecs se rapprocher de plus en plus mais ça tenait… J’ai autant sué sur le hot seat que sur le vélo, je crois (rires).

Je suis venu en Ecosse avec de grosses ambitions pour le chrono, bien plus que pour la course en ligne. Bien sûr, j’ai essayé de faire au mieux sur le circuit de Glasgow mais pour être honnête, j’avais déjà la tête à ce chrono ».

L. LEIDERT

Adam RAFFERTY

Irlande

8e à 58'' - notre photo

« J’ai été un court moment sur le hot seat  mais je suis quand même très content du résultat. C’est mon premier Championnat du Monde pour ma seconde année Junior. Je suis vraiment satisfait de ma performance, j’ai tout donné. Il ne me restait plus rien, je n’ai pas le moindre regret. Lors de mon passage au premier point intermédiaire, j’étais 5e. Cette première partie était la plus difficile pour moi, après ça allait mieux. Mon frère (Darren) a roulé avant-hier (mercredi) sur une bonne partie du parcours, il m’a donné beaucoup de conseils et d’astuces. Il m’a dit de ne pas m’inquiéter, que la section la plus importante était entre les premier et deuxième points intermédiaires où on veut se reposer mais où il faut continuer d’appuyer sur les pédales, avec les côtes. Je n’avais pas couru depuis le Tour de Haute-Autriche, mi-juillet (où la course a été arrêtée après la mort de Jacopo Venzo, NDLR).

Je n’ai pas trop pensé à mon futur chez les Espoirs jusque-là mais j’espère rejoindre une bonne équipe. Je veux juste profiter de cette journée. Je vais revenir ce week-end en France pour une course par étapes (la Ronde des Vallées, NDLR). Ensuite, j’espère participer au Championnat d’Europe. Ma dernière course de la saison devrait être le Chrono des Nations. La France est l’endroit qui me convient le mieux avec les montées et les contre-la-montre, domaines dans lesquels je veux performer à l’avenir. Je continue de m’entraîner dur pour y parvenir ».

A. RAFFERTY

Sente SENTJENS

Belgique

17e à 1'31''

« Ce n’est pas vraiment ce que j’attendais de ce contre-la-montre. Je n’ai pas encore l’explication de ce qui n’est pas allé. Je me sentais bien dans la première partie, ensuite ça allait de moins en moins bien. Peut-être que j’ai été un peu trop confiant dans cette première partie, qui était toute plate. Je sentais que j’avais de bonnes jambes. Malheureusement, quelques minutes plus tard, c'était totalement le contraire. Dans la première bosse, j'ai essayé d'accélérer un peu et je me suis rendu compte que ça n’allait pas. J’étais frustré, j’essayais d’aller le plus vite possible mais je n’étais pas assez bien pour que ça marche ».

S. SENTJENS

Victor BENAREAU

Suisse

44e à 4'30''

« Je suis content de ma performance mais dans cette catégorie, les coureurs sont très forts. C'est original de terminer un contre-la-montre avec la bosse en pavés. Après 22 kilomètres, c'était dur d'appuyer sur les pédales mais ça doit être spectaculaire à regarder. Je suis très content d'être ici pour le Championnat du Monde. J'ai passé de bons moments, y compris dans la course en ligne. Je remercie l'organisation pour cette semaine.

Mon prochain rendez-vous sera le Championnat du Monde sur piste à Cali en Colombie. L'équipe n'a pas encore réparti les courses entre les coureurs. J'aimerais participer au scratch et faire une bonne poursuite par équipes ».

V. BENAREAU