Et si la troisième étape du Tour de l’Avenir était déjà la dernière occasion d’espérer jouer la victoire d’étape pour la Belgique ? 2e au sprint massif mardi, Julie De Wilde va tenter de l’emporter sur la troisième étape, à Val d’Epy, dans le Jura. “Bien sûr, c’était notre objectif de gagner aujourd’hui (mardi). C’est dommage, ce n’est pas passé loin. Les filles ont fait ce qu’elles devaient faire”, relatait le sélectionneur national, Ludwig Willems, auprès de DirectVelo ce mardi en fin d’après-midi. “Ça n'a pas marché mais ce n’est pas grave. On a bien travaillé collectivement. Julie (De Wilde) récupère le maillot vert, qui est aussi un objectif”.

Sur cette première étape en ligne, en Saône-et-Loire, il ne s’est pas passé grand-chose, mis à part quelques chutes. Comment l’explique-t-il ? “Beaucoup de filles qui sont sur ce Tour de l’Avenir n’ont pas l’habitude de faire la course. Tout le reste de l’année, elles passent leur temps à l’arrière du peloton à essayer de suivre le plus longtemps possible les favorites. Une fois que tu as pris cette habitude, c’est dur à changer quand tu es jeune et que tu n’as pas connu grand-chose d’autre, considère le technicien flamand. En plus, il y a aussi l’équipe d’Italie qui contrôle la course pour (Gaia) Realini, qui tentera sûrement de gagner le général le dernier jour. Je m’attends à ce que l’Italie contrôle tous les jours”.

Alors que les deux dernières étapes seront bien sûr décisives pour la lutte à la victoire finale, en montagne, que peut donc viser la sélection belge en terres savoyardes ? “Je ne sais pas… Les filles ne sont pas habituées à disputer des courses si dures. Julia (Grégoire) va se tester, elle peut grimper convenablement. On espère faire de belles choses, avoir de bonnes surprises, mais nous n’avons pas d’énormes attentes. Il sera difficile d’espérer un Top 10. On ne sera pas les favoris, clairement. Ce sera, de toute façon, de l’expérience pour chacune de nos filles”.