Le cyclo-cross de Bollène restera à coup sûr comme l’un des moments forts de la saison de cyclo-cross de Lise Revol. La concurrence y était pourtant bien moindre que celle qu’elle va affronter prochainement au niveau national, et il ne s’agissait là que de sa rentrée des classes, mais la Vauclusienne a eu le plaisir de porter pour la première fois sur un cyclo-cross son maillot bleu-blanc-rouge décroché en janvier dernier lors du Championnat de France de Bagnoles-de-l’Orne. “C’est génial de pouvoir enfin porter le maillot sur un cyclo-cross, ça fait du bien et c’est une grande fierté”.

Un plaisir d’autant plus grand qu’elle a pu profiter de cette première en famille et à domicile, elle qui habite donc dans le département vauclusien à Jonquerettes, non loin d’Avignon et à 50 kilomètres de Bollène. “Je vais continuer de disputer quelques courses régionales pour préparer les objectifs à venir”, précise celle qui sera à Sisteron ce week-end pour enchaîner et peaufiner la forme. Viendra ensuite le premier double rendez-vous de Coupe de France, à l’autre bout du pays à Quelneuc (Morbihan). “Je serai sur les trois week-ends de Coupe de France, ce sera une nouvelle fois mon fil rouge de la saison et mes gros objectifs avec le Championnat national”. Où elle défendra donc son titre national U17.

ELLE VA RETROUVER CERTAINES RIVALES DE LA SAISON PASSÉE

Pour autant, la Provençale - bien que très ambitieuse - tient avant tout à se faire plaisir sur les courses. “J’essaie de ne pas me mettre la pression, j’ai encore le temps. Ce n’est que le tout début des catégories sérieuses. Je vais simplement faire du mieux que je peux et essayer de gagner des courses”. Le premier rendez-vous national en terres bretonnes lui permettra d’en savoir plus sur la concurrence de cette saison. Mais elle pense avoir déjà une idée de ce qui l’attend, et pour cause. “On a une belle génération des 2008. L’année dernière, il y avait très peu de deuxième année, hormis Lison (Desprez) et Maëva (Plagniol). On aura donc à peu près les mêmes que l’année dernière”.

Le changement de météo qu’elle risque de devoir affronter, entre les 31°C du circuit de Bollène et ce qui l’attendra sûrement à Quelneuc, ne l’inquiète pas non plus. “Ce n’est pas pareil mais on s’adapte et au final, ce n’est pas si différent, que ça. Le terrain glisse quand même comme si c’était du sable et au final, c’est sensiblement le même effort que dans la boue. Donc ça ne me dérange pas. Je suis prête à affronter les meilleures et à gagner, c’est l’objectif !”.