Florentin Lecamus-Lambert : « Ça fait suer »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Alors que Clément Izquierdo a connu une double frustration dans le week-end en Auvergne-Rhône-Alpes, il n’a pas été seul dans son malheur. De l’autre côté du pays, en Bretagne, Florentin Lecamus-Lambert a connu la même mauvaise fortune, au Grand Prix Gilbert Bousquet le samedi, avant d’être de nouveau 2e ce dimanche, aux Boucles Guégonnaises (voir classement). "Je suis mitigé car je pense qu’il y avait moyen de faire mieux. Ça me déçoit mais c’est comme ça. La forme est bien là depuis le début du mois de mars. J’en discutais avec mon entraîneur, j’ai fait 2e, 1er, et 6e. Ce n’est pas anodin, la forme est là mais faire deux fois 2e dans le week-end, ça fait suer", regrette-t-il à chaud, bien que souriant malgré tout et content de son week-end.

Le coureur du VC Rouen 76 a été frustré par le numéro solitaire d’Ilan Larmet, mais surtout par le scénario. "Je vois que dans le final j’en ai encore pas mal. Je pensais que des équipes auraient ramené le groupe sur Ilan. Sachant que je suis sorti avant, je n'ai pas voulu bouger dans la bosse finale. Finalement je pense que tout le monde était vraiment cuit, ça c’est fait comme ça. Personne n’a pu rouler derrière. À partir du moment où je me suis fait reprendre à la moitié du dernier tour, je misais plus un sprint en petit groupe". C’est ce petit temps mort après l’attaque du coureur de Dinan Sport Cycling qui a fait la décision. "Ilan était un peu au-dessus et quand il a attaqué, ça n’a pas roulé tout de suite, tout le monde était rincé de la course".

« PEUT-ÊTRE QU’EN ATTAQUANT UN PEU PLUS TARD OU DANS LA BOSSE AVEC ILAN… »

Dans le meilleur des mondes, peut-être aurait-il fallu que le vainqueur du Tour des 4B Sud-Charente mette l’attaque au moment parfait. Car avant que le vainqueur du jour ne sorte seul, Florentin Lecamus-Lambert a bien tenté sa chance. "Peut-être qu’en attaquant un peu plus tard ou dans la bosse avec Ilan... Je pense que j’ai mis beaucoup d'énergie, j’ai plafonné dans le vent de face tout seul et c’est ce qui m'a manqué dans la bosse". Jusqu’aux derniers mètres, il a malgré tout essayé d’y croire. "J'ai tenté le tout pour le tout, si jamais je le rattrapais. Je suis parti aux 500 mètres puis ensuite c’était à bloc jusqu’à la ligne. Je n’ai pas réfléchi, j’ai vu que j’avais fait le trou avec les gars derrière donc j’ai insisté".

Ce sera partie remise pour lever les bras. Le 6e du dernier Manche-Atlantique aura d’autres belles occasions de le faire, comme il l’avait fait sur la première manche de Coupe de France N1, permettant à son équipe comme à lui-même d’occuper la tête des classements. "Avec le club, on va se focaliser sur la Coupe de France, sur la Gainsbarre et le Trophée Roger Walkowiak ensuite. L'objectif est plus sur le mois d’avril maintenant. On sort d’une coupure la semaine dernière donc maintenant on est focus sur les manches". Et au vu de sa forme en Bretagne, les compteurs sont au vert. "C’est toujours bien de venir sur les courses bretonnes avant car il y a, à chaque fois, un très bon niveau". Et quand on termine deux fois 2e sur deux Classiques bretonnes consécutives, on fait forcément partie des coureurs à surveiller de près.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Florentin LECAMUS-LAMBERT