Finn Crockett a croqué la mirabelle

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

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Le changement de nationalité et d’équipe a du bon pour Finn Crockett. L’Écossais, devenu irlandais, a passé toute sa carrière dans des formations britanniques où il a remporté la Rutland-Melton Cicle Classic (1.2) et le Beaumont Trophy. À l’intersaison, l’athlète de 24 ans a rejoint la formation néerlandaise Volkerwessels et est devenu irlandais il y a quelques semaines. Et ce vendredi, il a glané son premier succès UCI à l’étranger, à l’occasion de la première étape du Tour de la Mirabelle (2.2 - voir classement). “Je suis très content de récompenser mon équipe. Ils sont très sympas à mon égard même si je suis le seul qui ne parle pas néerlandais“, sourit-il au micro de DirectVelo.

À 100 kilomètres de l’arrivée, Finn Crockett a réussi à s’extirper du peloton avec Jérémie La Grenade et Oscar Nilsson-Julien (AVC Aix-en-Provence), ainsi qu’Elia Blum (Elite Fondations Cycling Team) et Jan Willem van Schip (Pays-Bas piste). “Au début, il y a eu beaucoup de mouvement. C’était très rapide avec de grandes routes. Au bout d’une heure, six d’entre nous ont pu partir“. Le groupe de tête a compté jusqu’à 2’35“ d’avance. “La coopération était bonne. On avait de très bons rouleurs dans l’échappée. Nous avons joué le jeu, nous savions que nous avions une chance d’aller au bout. Nous ne sommes pas allés trop vite au début, nous avons roulé tranquille. Puis dans les 50 dernières bornes, on est allé à fond tout en restant ensemble“.

Sur la fin, il n’était plus accompagné que par Jan Willem van Schip. “Malheureusement, il y a eu quelques incidents au passage de ronds-points. Nous sommes arrivés à deux sur la ligne“. Et Finn Crockett a su devancer le Batave au sprint. “Je sais que j’ai une bonne pointe de vitesse. Je n’ai pas été trop impatient, je suis resté dans sa roue et j’ai été capable de le doubler“.

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