Le sprint de la première étape du Critérium du Dauphiné, ce dimanche, laisse un goût d’inachevé à Jensen Plowright. "J’ai été bloqué près des spectateurs. J’étais prêt à accélérer, j’avais de bonnes jambes mais je n’ai pas pu trouver l’ouverture. J’étais collé aux barrières, ça fait toujours peur. Je pense que j’étais le seul gars à me replacer après le virage, mais c’était trop tard", regrette au micro de DirectVelo le sociétaire d’Alpecin-Deceuninck qui a fini aux portes du Top 10 (voir classement). 

En outre, l’Australien passé par la Groupama-FDJ Continental en 2022 (lire ici) a subi un refroidissement à l’issue de cette journée inaugurale. Pas idéal avant les deux prochaines étapes escarpées, à commencer par ce lundi avec l’arrivée au sommet du - certes roulant - Col de la Loge. “Ce sera dur, je ne suis pas sûr de ma condition. Mais c’est une belle opportunité de courir une course aussi importante. C’est intéressant pour l’expérience, c’est un bon entraînement pour le reste de la saison". Avant de pourquoi pas pouvoir retenter sa chance au sprint jeudi à Saint-Priest.

« JE N'AI PAS EU BEAUCOUP DE CHANCE »

En 2023, l’athlète de 24 ans n’a pas connu une première saison simple chez Alpecin-Deceunick avec seulement trois Top 10 dans la WorldTeam en fin d’exercice au Tour du Danemark et au Tour de Guangxi (voir sa fiche DirectVelo). “Je n’ai pas eu une très bonne année, je n’ai pas eu beaucoup de chance". Mais Jensen Plowright l’assure, il va mieux en 2024. “Le moral est meilleur, les jambes répondent davantage", affirme celui qui compte déjà quatre Top 10 avec la WorldTeam depuis février au Tour d’Antalya, au Grand Prix Criquielion et au Tour de Turquie. “Ça prend du temps pour obtenir ma première victoire. Je suis à la recherche de davantage de résultats".

Le Critérium du Dauphiné est d’ailleurs sa première épreuve WorldTour de l’année. "Je ne suis pas en position de choisir mon calendrier, c'est normal. Je n'ai pas les résultats pour me permettre de demander quoi que ce soit". Préfèrerait-il disputer plus de courses WorldTour ou a-t-il besoin de plus d'épreuves de Classe 1 pour jouer sa carte ? "C’est bien aussi d’aller sur des courses plus petites mais je prends de la caisse ici. Il faut les deux".