Tour Alsace - Et. 3 : Les réactions

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

Jorgen Nordhagen (Team Visma-Lease a Bike Development) a remporté en solitaire, ce vendredi, la troisième étape du Tour Alsace (2.2), disputée entre Vesoul et la Planche des Belles Filles (Haute-Saône), sur une distance de 132,6 kilomètres. Le Norvégien a devancé Rémi Capron (Van Rysel-Roubaix) et Nicolas Breuillard (St-Michel-Mavic-Auber 93). Jorgen Nordhagen prend du même coup la tête du classement général (voir ici).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Nicolas BREUILLARD

3e de l'étape et 3e du général

« J’étais protégé dans l’équipe. En début de course, j’ai essayé de me faire oublier. Je suis resté en milieu de peloton en attendant mon heure. J’ai commencé à pointer le bout de mon nez dans le Col des Chevrères (avant-dernière difficulté de l’étape, NDLR). L’équipe a fait un superbe boulot. Ensuite, dans la montée de la Planche, on avait pas mal de retard sur un gars de Visma (Jorgen Nordhagen, NDLR) mais j’ai attaqué à trois bornes du sommet pour essayer de me rapprocher au plus vite. Alexis Guérin a ramené quelques coureurs sur moi puis dans la dernière rampe, ça s’est joué au sprint pour la 2e place puisqu’on n’a jamais pu reprendre le mec de Visma. C’est frustrant car je venais ici pour gagner à la Planche mais c’est comme ça. Un podium, ça reste pas mal mais je voulais gagner.

Il y aura encore une grosse étape demain (samedi), on ne va pas lâcher l’affaire comme ça. Je me sens encore bien. Au sprint, face à Rémi Capron, c’était compliqué car il a encore été plus rapide que moi (comme lors de la 3e étape du Tour de l’Ain, NDLR), mais j’ai encore de la force pour les deux étapes à venir. »

Portrait de Alexis GUÉRIN

4e de l'étape et 4e au général - notre photo -

« J’ai chuté hier donc j’étais forcément limité physiquement. Dans le peloton, il y a eu un petit accrochage avec un coureur, j’ai touché le sol mais ce sont les aléas. Il faut savoir relever à la tête. Comme à mon habitude, j’ai rebondi, je suis remonté sur mon vélo et j’ai fait ce que j’avais à faire. Au pied de la Planche des Belles Filles, on avait du retard. (Jorgen) Nordhagen n’était pas forcément le plus fort mais c’était le plus malin. Personne n’a voulu coopérer avec moi, j’ai donné le maximum pour limiter la casse au général. On n’est pas revenu sur lui car il y avait un manque de collaboration. C’est la loi du vélo.

On s’est donné les moyens avec mon équipe. Un certain Eddy m’a bien motivé il y a un mois et demi. Je remercie Philippe Wagner pour son soutien car sans lui et mon thérapeute, je ne serais pas sur mon vélo aujourd’hui. Je connais bien cette étape, elle est emblématique et j’aimerais la gagner un jour dans ma carrière. À chaque fois, je ne passe pas loin. Je vais essayer de passer une bonne nuit, demain est un autre jour ».

Portrait de Samuel JENNER

Echappé et meilleur grimpeur

« La nuit dernière, j'ai décidé de défendre mon maillot et le meilleur moyen était de m'échapper pour aller marquer des points. J'avais encore assez de force et dans l'échappée, tout le monde passait régulièrement, je visais les points du grimpeurs au col des Chevrères, c'était ma ligne d'arrivée aujourd'hui. Je vais défendre mon maillot tout en aidant l'équipe.

Je connaissais la Planche des Belles Filles. Quand j'ai vu le panneau "arrivée 4 km", je savais que ça allait durer plus longtemps. Je regrette de ne pas avoir fini devant mais c'est une montée mythique et c'est un bel endroit pour une arrivée de course ».

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