Mathieu Kockelmann, deux étapes pour confirmer l'Orlen

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

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Mathieu Kockelmann a commencé son Tour de l'Avenir avec une place d'honneur, sur le prologue tracé à Sarrebourg (voir classement). "J'espérais peut-être faire mieux sur ce chrono. Mais un prologue, ce n'est pas vraiment pour moi. J’ai fait de mon mieux, je suis content de ma performance et de mes jambes. J’en ai parlé avec Mil (Morang), ça pouvait être cool de faire un Top 15". Le Luxembourgeois a finalement terminé un peu plus loin, mais pas de grise mine malgré tout, lui qui lorgne sur ce début de Tour de l'Avenir pour s'exprimer. "Après le Giro, je me sentais bien. J’ai fait une pause et je suis parti en stage. Je pourrai peut-être faire quelque chose lors des deux premières étapes. Il y a aussi Alex (Alexandre Kess), Mil et les autres".

Ensuite, l'habituel sociétaire de Lotto Kern-Haus PSD Bank jouera l'équipier quand la route s'élèvera. "Je suis prêt à aider et à me mettre à la planche pour Mats (Wenzel) et Arno (Wallenborn). On a vu qu’ils étaient bien à l’Orlen. J’ai aussi roulé pour Mats au Giro, il m’a dit qu’il avait une bonne forme. On peut faire quelque chose au général avec ces deux-là. On est une bonne équipe, je connais tous les mecs. Ce Tour de l’Avenir peut être bon pour toute l’équipe". À commencer par lui-même, qui était déjà présent l'an passé en tant qu'Espoir 1, mais qui ne reste pas sur un souvenir impérissable. "Je n’ai pas connu un bon départ l’an passé au Tour de l’Avenir. Ce n’était pas facile en sortant des rangs Juniors"

« J'ÉTAIS CHOQUÉ PAR MA PRESTATION »

Depuis, Mathieu Kockelmann a trouvé le chemin de la victoire, sur une étape de l'Orlen Nations Grand Prix, en Coupe des Nations Espoirs. "J’avais besoin de cette victoire d’étape à l’Orlen, ça m’a donné du boost. Je sais que je suis encore compétitif. C’est difficile de gagner des courses chez les Espoirs, ce n’est pas comme chez les Juniors. Sur les prochaines courses, je suis en mesure d'obtenir de bons résultats et je suis motivé". Pas sûr néanmoins qu'il arrive à se distinguer dans la montagne, où ses ambitions sont assez modestes en dehors de son travail d'équipier. "On va voir si je peux être dans les délais dans les cols. J’ai un ou deux kilos de plus que l’an passé".

Pourtant, l'ancien coureur du Team Auto Eder a vu des signes positifs en Pologne. "J’ai senti à l’Orlen que si j’ai de bonnes jambes et que tout se passe bien, je peux faire quelque chose. Au Giro aussi, j’étais parmi les meilleurs dans les cols lors de l’étape reine. J’étais choqué par ma prestation", rigole-t-il. Donc pourquoi pas accompagner ses leaders plus haut qu'il ne l'espère. "C’est bien de savoir que je peux me débrouiller dans les cols pour aider les autres. Mais ici, c’est vraiment pour les grimpeurs. C’est bien pour Mats et Arno de savoir qu’on peut rouler loin pour eux dans les cols. Ça va me donner plus de motivation lors des deux premières étapes. Je peux me forcer dans les côtes et j’ai un bon sprint si je suis là à la fin". Histoire de montrer qu'il n'a pas perdu de sa superbe depuis ses années Juniors. 

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