Tim Rex a obtenu la meilleure place qu'il pouvait ce lundi, sur la première étape en ligne du Tour de l'Avenir, en montant sur la troisième marche du podium (voir classement). "Je suis franchement très content. C'était quand même dur à la fin. On a vraiment bien poussé. Je savais que je n'étais pas le meilleur sprinteur de l'échappée. Je pense même que la 3e place, c'était le mieux que je pouvais espérer. Je suis aussi content d'avoir le maillot à pois. Je pense que je ne pouvais pas faire mieux aujourd'hui", résume le coureur de la Belgique, qui s'est donc largement consolé avec ce maillot distinctif. "Je l'ai pris aujourd'hui comme ça j'ai au moins quelque chose. Mais ce n'est pas mon but ultime d'avoir ce maillot. Je ne sais pas encore si je pourrai essayer de le défendre".

Car dans son équipe, il compte l'un des grands favoris à la victoire finale, Jarno Widar, qui reste sur des succès au général final du Giro Next Gen et du Tour du Val d'Aoste. "Avec Jarno dans l'équipe, on a clairement un leader. Il est vraiment fort". Et pourtant, la présence d'une grosse pointure dans son collectif ne l'a pas empêché de jouer sa carte entre Sarrebourg et Ronchamp/Champagney. "Je n'avais pas du tout prévu de m'échapper, ça s'est fait comme ça, sourit-il. Un groupe est sorti. On les a rattrapés et moi je suis arrivé avec de la vitesse. J'ai senti que c'était le moment d'y aller. J'ai attaqué et aussitôt Gal Glivar m'a rejoint, puis Pedersen".

« J'ESPÈRE DEVENIR UN JOUR UN COUREUR CAPABLE DE JOUER LES CLASSEMENTS GÉNÉRAUX »

Deux coureurs d'Auvergne-Rhône-Alpes se sont joints à la fête (Yoann Morin et Baptiste Troja). "Ça nous a aussi un peu aidés, parce qu'à cinq c'est quand même plus facile qu'à trois. Là, je me suis dit que ça pouvait être un bon groupe pour aujourd'hui. On a vraiment bien roulé toute la journée. Dans l'avant-dernière bosse, ça a vraiment roulé à bloc et là on s'est retrouvé à trois. Ensuite, ça a été à l'arrache jusqu'à l'arrivée". L'écart avait beau être conséquent, le trio ne s'est pas désorganisé pour autant. "Tous les trois, on a toujours bien parlé. On s'est motivé. On s'est dit qu'il fallait qu'on arrive dans la dernière bosse avec suffisamment d'avance. Elle était quand même roulante. Ensuite, la descente et le final étaient très rapides. Surtout à trois, c'était super".

Le futur vainqueur, Henrik Breiner Pedersen, n'a pas volé sa victoire. "C'était le moteur sur les parties plates et moi dans les bosses. Gal (Glivar) le faisait un peu dans les deux", raconte Tim Rex. Et à la fin, c'est donc un podium dessiné où l'habituel sociétaire de Wanty-ReUz-Technord est monté, lui qui rejoindra la Visma-Lease a Bike DT l'an prochain (lire ici). Une équipe qui pourrait bien convenir à ses ambitions futures. "Je suis plutôt un grimpeur. J'espère un jour devenir un coureur capable de jouer les classements généraux. Par exemple au Tour du Val d'Aoste j'ai vu que je récupérais bien et que je m'améliorais au fil des jours. Donc on va voir sur ce Tour de l'Avenir comment ça se passe". Tim Rex a toute façon déjà montré qu'il avait du chien.