Elisa BALSAMO

Italie

Médaillée d'argent

« J'étais enfermée dans les deux derniers kilomètres. Mes coéquipières m'ont ensuite fait un bon train. Chiara Consonni m'a bien emmenée. J'ai fait le meilleur sprint possible, mais Lorena Wiebes a été la plus rapide. Je voulais prendre le virage à l'intérieur. C’est ce que j'ai fait, mais Lorena Wiebes m'a débordée et il n'y avait rien à faire. Nous étions prêtes à placer quelqu'un dans une échappée car nous ne voulions pas assumer la poursuite. Il y avait beaucoup de sprinteuses au départ. Nous savions dès le départ que ce serait un sprint. Il y avait très peu d'équipes qui voulaient durcir. C'était plutôt des coups isolés, facile à parer ».

E. BALSAMO

Daria PIKULIK

Pologne

Médaillée de bronze

« C’est une surprise à l’image de ma saison. C’est ma deuxième année en WorldTour. Avant, j’étais juste une pistarde. Cet été, j’ai obtenu une médaille d’argent aux JO de Paris. Désormais, je suis plus concentrée sur la route. Mais je ne m’attendais pas à déjà obtenir ma première médaille sur route. Cette médaille au Championnat d’Europe signifie beaucoup pour la Pologne. En plus, Kasia Niewadoma a remporté le Tour de France et est une grande favorite pour le prochain Mondial. Si elle s’impose, elle sera la sportive polonaise la plus populaire (sourire). Avec mon équipe (Human Powered Health, NDLR), on a obtenu beaucoup de bons résultats. J’espère regagner en Chine à la fin de la saison. Ensuite, je me concentrerai sur l’année prochaine. Je changerai peut-être quelque peu mon programme pour ne pas être seulement une sprinteuse mais aussi mieux me débrouiller dans les petites côtes. Certes, j’ai notamment terminé 3e à Brugge-De Panne, mais je vise les courses les plus prestigieuses en Belgique. Ce sera l’objectif.

Ce n’était pas possible de battre Lorena Wiebes aujourd’hui, même si tout peut se passer dans un sprint. J’étais un peu trop en retard et au milieu des deux Italiennes. Lorena a commencé le sprint. J’ai essayé de trouver l’ouverture. J’apprends encore. Je peux encore m’améliorer. Mais on peut être fières, moi et mes coéquipières. Cette année, j’ai passé la moitié de mon temps en Belgique. Je sais comment appréhender ces courses. J’étais contente que ce Championnat ait lieu ici. J’aime vraiment les courses dans ce pays, j’en ai gagné un certain nombre, je me sens comme à la maison et j’aime l’ambiance ».

D. PIKULIK

Liane LIPPERT

Allemagne

36e

« Beaucoup de gens m'ont demandé avant la course ce que je faisais ici. Mais j'apprécie de courir en ce moment et même si ce n'était pas mon parcours, c'est quand même amusant d'être avec l'équipe nationale, surtout en vue des Championnats du monde, c'est une bonne expérience. Nous avons tout essayé pour éviter que ça finisse en sprint. Ça reste un bon entraînement et un bon ressenti pour la course dans deux semaines. Nous avons pensé que les Pays-Bas et l'Italie courraient plus intensément pour éviter qu'un trop grand groupe arrive parce que c'est toujours dangereux. Malheureusement, ce n'était rapide ni sur les pavés, ni dans les monts.

Franziska Koch s'est ensuite concentrée sur le sprint, mais c'était assez chaotique et je n'ai pas vu où elle est arrivée. Je ne voulais pas venir ici sans rien tenter. C'est pourquoi j'ai attaqué, aussi pour tester mes jambes et avoir une course dans les jambes. Maintenant, j’attends avec impatience d’aller à Zürich. Je n'ai pas encore fait de reconnaissance du parcours, je l'ai juste regardé sur VeloViewer. Mais je vais être tôt sur place comme je ferai le relais mixte ».

L. LIPPERT

Cecilie LUDWIG

FDJ-Suez

63e

« Ce n’était pas très fun aujourd’hui. Il y a eu quelques moments intéressants sur les pavés et les petites côtes. On avait le sentiment que personne ne voulait créer un groupe d’échappées. La situation contrôlée par les Néerlandaises de bout en bout était ennuyeuse. On a obtenu un Top 10 (avec Emma Norsgaard 7e, NDLR), donc on a de quoi être satisfait avec l’équipe et ça reste un honneur de représenter sa nation ».

C. LUDWIG

« On s’attendait à ce que la course soit contrôlée de cette manière. C’est la raison pour laquelle Lotte Kopecky n’est pas là avec nous. Il y avait neuf chances sur dix que les Néerlandaises roulent sur les échappées, reviennent sur elles et ne collaborent pas. C’était bien leur droit. Nos filles ont fait ce qu’elles pouvaient. Elles ont essayé très souvent. J’ai vu Marion Norbert-Riberolle, Valerie Demey et les autres rouler à un très bon niveau. C’est dommage que Marthe Truyen n’ait pas pu intégrer le Top 10 (14e, NDLR) au terme du sprint ».

Ludwig Willems