David Menut : « J’ai sombré dans le dernier tour »

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

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David Menut n’a pas pris un départ idéal ce samedi à Nommay, lors de la première manche de la Coupe de France de cyclo-cross, en se retrouvant aux alentours de la 10e position. “J’ai eu une mauvaise mise en action à mon image de vieux briscard, ça fait trop bizarre de le dire, mais il faut se rendre à l’évidence“, sourit au micro de DirectVelo le sociétaire d’AS Bike Racing qui est remonté au fur et à mesure. “Je manque de rythme, je n’étais pas très bien la semaine dernière, mais j’ai passé les mecs un par un pour recoller à la tête. C’était lourd et dur, il fallait de la force. Le terrain était tellement meuble et les boyaux accrochaient…“.

À mi-course, le coureur de 32 ans se trouvait dans un groupe à l’avant en compagnie de Loris Rouiller, Fabien Doubey, Rémi Lelandais et Timothé Gabriel. Puis le Suisse a pris quelques longueurs d’avance. “Il sait remettre des coups de collier quand il faut, il est très intelligent et a une très bonne tactique. J’ai aussi essayé d’en mettre une, je suis rentré à quatre secondes“. Avant de devoir plier les ailes. “Je me suis souvent retrouvé sur des courses où j’étais à cinq secondes de lui pendant très longtemps. Il n’a jamais lâché, il a un grand mental. J’ai insisté mais il m’en a manqué à la fin. Les efforts du début m’ont coûté. J’ai sombré et craqué dans le dernier tour“.

David Menut se contente de cette 2e place (voir classement). “Il y a un écart à la fin, je ne peux pas dire que je suis déçu. Je ne suis pas toujours sur le podium à ce niveau-là. C’est un très bon résultat, je suis content“. Il a effectué sa reprise dans les labourés il y a deux semaines à Brumath en Alsace. “La préparation pour la totalité de l’équipe est un peu désaxée. À l’entraînement, on a fait de gros blocs de fond. On revient d’un stage en altitude pour bien préparer le Championnat d’Europe“. Il veut prendre du plaisir pour ce qui seront peut-être ses derniers mois sur une monture de cyclo-cross. “Je profite, je me fais plaisir. Je relativise même si je ressens toujours du stress avant les courses. On fera le point à la fin de l’hiver, ce sera peut-être ma dernière saison“.

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