Marie Le Net retient l'ambiance de Loudéac

Crédit photo DirectVelo

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Marie Le Net et Clémence Chéreau ont fait vibrer le vélodrome de Bretagne de Loudéac, samedi après-midi, dans l'Américaine du Championnat de France sur piste. Avec leurs attaques et leur esprit offensif elles ont déchaîné le public sous leur maillot noir et blanc de la Bretagne. "Je retiens l’ambiance, c’était trop bien d’avoir le public du vélodrome derrière nous. J’adore porter les couleurs du comité de Bretagne", retient l'habituelle sociétaire de la FDJ-Suez, pour DirectVelo. Mais les attaques n'ont pas suffi pour décrocher le maillot tricolore endossé par la paire de la Cofidis, Marion Borras-Flavie Boulais. "Bien sûr, on a fait quelques petites erreurs, concède-t-elle, mais c’est le jeu. On était au même niveau que l’équipe de Cofidis. Peut-être qu’on n’a pas assez joué intelligemment ou trop fait… En tout cas, on aura osé. On a fait ce qu’on a pu et je pense qu’on n’a pas à rougir. On perd de pas grand-chose (5 points, l'équivalent d'un sprint gagné, NDLR). On s’est donné et c’est le plus important. On n’a peut-être pas assez osé justement parce que tout le monde est à bloc et qu'on l’est peut-être moins que les autres".

La licenciée du VC Pontivy, à quelques kilomètres de Loudéac, venait pour la première fois au vélodrome couvert de Bretagne avec un objectif précis : "faire des efforts". Objectif réussi. "J'ai fini l'Américaine bien cramée. J’ai aussi pris énormément de plaisir. Je n’en retiens que le positif". La Bretonne travaillait dans la perspective de sa saison sur route qui va débuter en Australie. "Je pars le 11 janvier pour disputer le Tour Down Under, la Cadel Evans et d'autres courses entre les deux".

Après ce Championnat de France sur piste, "je ne ferai que de la route en 2025", rappelle-t-elle. La saison 2024 a été tournée sur la piste avec les JO. Maintenant, j’ai envie de me tourner sur la route. Ici, c’était la petite parenthèse parce que c’était en Bretagne devant mon public et ma famille". Sur route, comme sur piste, Marie Le Net se sent polyvalente. "J'aime toutes les sortes de courses. J'aime toucher à tout". Et l'arrivée de gros noms comme Demi Vollering et Juliette Labous agit comme un stimulant. "On sait qu’on a les meilleures cyclistes dans notre équipe. Il faut juste assurer. On sait qu’une fille ne gagnera pas toute seule, même si c’est la meilleure du monde. Je serai là derrière elle pour l’aider à gagner. Quand on voit des championnes comme ça, on a juste envie de se donner encore plus à bloc".

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