Trophée des Champions : Présentation du parcours et profil

Le Trophée des Champions, qui se dispute ce dimanche, est la 2e manche épreuve du Challenge d’Or-DirectVélo. Comme en 2010, le direct sera à retrouver sur www.directvelo.com, les photos sur www.velofotopro.com et les vidéos avec www.velovideo.pro. Retrouvez la présentation complète du parcours ci-dessous.

C’est au travers du Sud et de l’Est du département de la Vienne que s’étirera la Trophée des Champions ce dimanche 17 juillet, avec une incursion dans l’Indre. Sur un parcours plus roulant et un peu moins piégeux que la veille mais souvent ouvert au vent et avec un circuit final plutôt costaud, le peloton tartira de Civaux avant d’y revenir près de 4h30 plus tard…

Avec plus de 200 coureurs inscrits sur les feuilles d’émargement et au lendemain d’un difficile Grand Prix Cristal Energie, le vainqueur devrait être de la trempe de celui de 2010, l’Estonien Tanel Kangert alors sous les couleurs de l’EC Saint-Etienne Loire et qui a depuis rejoint les rangs pros chez Astana.

Encore une fois, ça devrait partir plein pétrole et c’est vers le 40è km qu’une zone stratégique s’offrira aux baroudeurs. Après s’être réchauffé, si le vent est favorable, à près de 50 km/h de moyenne sur des belles routes, le peloton va faire face à l’enchaînement de 2 MG qui emprunteront des voies bien moins larges : les jambes de certains risquent de crier douleur quand le sens du placement d’autres pourra être mis à mal.

Quoi qu’il en soit, il y aura par la suite de quoi se réorganiser sérieusement pour un peloton ou de gros groupes qui auraient été piégés. Peloton compact ou échappée, on devrait filer vers le final toujours à vive allure : les MG vont faire mal mais ils sont suffisamment éloignés les uns des autres pour qu’il n’y ait aucun temps mort. La vigilance sera quand même de mise à tout instant, en particulier sur des petites routes vallonnées vers le 70e, le 90e ou le 110e km.

Si on peut la jouer technique pour arriver pas trop loin de la tête jusqu’au 160è km, les 20 derniers, synonymes de 3 tours d’un circuit final de 7,6 km risquent de changer la donne. C’est qu’il y aura un os : la bosse de Solférino, une rampe de près d’1 km avec des vilains pourcentages va en mettre plus d’un en travers… Grimpeur réputé, Kangert y avait construit son succès en 2010 : le terrain est favorable aux attaquants, isolés ou en petit groupe.

Le reste du final offre peu de place pour récupérer ou s’organiser : mieux vaudra être costaud pour s’imposer à Civaux dans ce Trophée des Champions, on ne devrait pas miser sur un sprint massif dans les équipes.

Par Bruno Puydupin.

 


Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com
 

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