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Après un stage au sein de la formation World Tour AG2R-La Mondiale l’été dernier, Yannick Martinez, bientôt 24 ans, est passé pro avec l’équipe de La Pomme Marseille. Au sein de l’un des plus petits budgets du peloton professionnel, le Nivernais prend patiemment ses marques. Et malgré quelques soucis de santé en début de saison, il garde le sourire. Avant le départ de la Val d’Ille U Classic 35 (1.2) dimanche dernier, une course qu’il avait remporté en 2009 lorsque ce n’était encore qu’une Coupe de France des Clubs, il a raconté ses déboires passés et a confié ses espérances futures.

« Mon début de saison s’est bien passé. J’ai réalisé quelques belles places sur l’Etoile de Bessèges (8e notamment sur la 1ère étape, NDLR). Mais malheureusement, j’ai attrapé une bronchite sur cette épreuve. J’ai ensuite peiné à récupérer et j’ai abandonné au Tour Méditerranéen et sur le Tour du Haut-Var. Ensuite, j’ai enchaîné avec un virus alimentaire en mars. Du coup, je n’ai pas fait les deux courses de Coupe de France en Bretagne début avril, la Route d’Adélie de Vitré et la Flèche d’Emeraude. En fait, j’ai commencé à me sentir de mieux en mieux la semaine dernière sur le Grand Prix de Denain et Paris-Camembert.

« J’avais ciblé la Coupe de France »

C’est dommage car j’avais ciblé les manches de Coupe de France, mais, j’étais trop affaibli encore pour faire un bon résultat la semaine passée.
Pour le moment, j’observe encore. Les courses professionnelles sont plus faciles à lire qu’en amateur, tous les costauds sont souvent là dans le final sur les courses d’un jour. Ce qui change aussi pour moi c’est, d’une part, la charge d’entraînement qui est plus importante et, d’autre part, le fait que je cours beaucoup plus qu’avec le Creusot Cyclisme en DN2.
Maintenant, je vais enchaîner avec le Tour de Bretagne. Ce n’était pas prévu, je remplace Benjamin Giraud. Cette course devrait me convenir. Habituellement, j’aime bien quand le terrain est vallonné et que le parcours est parsemé de bosse, même si cette année avec mes soucis de santé je préfère le plat. (sourires)

«  Le retour chez moi m’a fait du bien »

Mes sensations actuelles me redonnent le moral. Mon dépaysement à Marseille a aussi joué en ma défaveur, je ne me sentais pas très bien. J’habitais chez mon frère Miguel (Champion olympique de VTT à Sydney et ancien coureur professionnel, NDLR). C’est d’ailleurs lui qui me fait mon programme d’entraînement. Mais il n’était pas très souvent là. Maintenant, je suis remonté sur Nevers et ça va beaucoup mieux, ça m’aide d’être entouré de ma famille. »

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Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com