Julien Loubet (GSC Blagnac) ne figurait pas sur la liste des engagés du Tour du Périgord, deuxième manche de la Coupe de France DN2 qui s'est disputée dimanche dernier. www.directvelo.com  l'a contacté pour en connaître les raisons.
 
DirectVélo : Quelle est la raison de ton absence au Tour du Périgord ?
Julien Loubet : J'ai chuté sur la dernière étape de la Volta a la Provincia de Castello en Espagne le dimanche précédent. J'ai pu terminer l'étape (5e ce jour-là et 4e au classement général, NDLR), mais une radio a révélé la fracture d'un os de la main. Il m'est donc impossible de tirer sur le guidon et de freiner correctement.

Quelle est la durée estimée de ton absence en course ?
J'espère pouvoir être aligné dès dimanche prochain. La pose d'une attelle me permet de pouvoir rouler sagement et limiter mon absence à 15 jours. Arrivé en forme dès les premières épreuves de l'Essor basque, j'avais en effet déjà observé une première petite coupure, aussi je veux essayer de ne pas prolonger cet arrêt forcé.

Tu as suivi le parcours de tes coéquipiers sur le Tour du Perigord ?
Oui bien sûr, sur DirectVélo ! J'ai vu que Guillermo (Lana) et Fabien (Fraissignes) y avaient été à leur avantage et ont tous les deux marqué de précieux points. Pour ma part, je suis très déçu de n'avoir pu y participer. La course par étapes espagnole avait constitué une excellente préparation et nous en étions tous sortis en très bonne forme. Nous avions particulièrement ciblé cette manche qui correspondait tout à fait à nos caractéristiques afin de nous approcher de la tête du classement de la Coupe de France de DN2. Cette dernière constitue un objectif important pour le club. Ceci dit, nous avons gagné une place au classement et je regrette donc de n'avoir pu amener ma pierre à l'édifice.
 
« Briller sur le Tour de Gironde »

La prochaine manche, le Prix des Hauts de France, le 17 mai, vous semble-t-elle moins favorable ?
A priori, oui car nous préférons des profils plus escarpés. Cependant, un garçon comme Fabien Fraissignes, qui n'aime pas les pavés, sans doute par manque d'habitude sur ce type de terrain, a pourtant le profil pour bien les passer. Et puis sur une Coupe de France, le collectif joue un grand rôle. Nous avons prouvé sur la première manche que le nôtre pouvait être efficace. Nous tâcherons donc de ne pas perdre la dynamique.

A titre personnel, quels sont tes prochains objectifs ?
En plus des manches de Coupe de France, j'aimerais briller sur le Tour de Gironde. Même si le parcours semble plus favorable aux routiers sprinteurs, j'espère m'y montrer à mon avantage.

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Crédit Photo : Guy Dagot - www.sudgironde-cyclisme.net