Les Boucles Catalanes, ouverture de la saison, n'étaient pas un objectif pour Jérôme Cousin. Et pour cause, le coureur du Vendée U a dû composer au mois de janvier avec ses partiels, et un stage scolaire qui l'a emmené dans une entreprise de maçonnerie. "C'était très, très dur, et j'ai donc peu roulé" relate Jérôme Cousin. Cependant, un stage en Espagne avec son équipe et un bon programme d'entraînement lui ont permis de remonter doucement la pente, même si là aussi, les sensations n'étaient pas au rendez-vous.

C'est donc avec l'envie de ponctuer son stage sur une bonne note que Jérôme Cousin s’est projeté à l'avant de la course, sans que cela soit prémédité. "La course d'équipe et le temps venteux ont fait que nous nous sommes retrouvés à cinq devant (Hurel, Francillette, Moritz, Macé et Cousin, ndlr), puis à deux avec Tony Hurel" explique-t-il. Là encore, "pas de leader défini" aime à rappeler l'ancien pensionnaire du Pôle de Talence, et malgré un relatif manque de fraîcheur dû au stage, Cousin a remporté la victoire au sprint avec l'aval de son coéquipier Tony Hurel.

Outre son succès personnel, Cousin n'en oublie pas le collectif et met en exergue les automatismes qu'ont contribué à créer ce week-end d'ouverture, au sein d'un groupe grandement renouvelé mais toujours de qualité : "Le fait d'avoir de très bonnes individualités comme Pieret ou Moritz, et des jeunes sortant très des juniors très hargneux à l'image de Tulik et de Francillette pousse le groupe vers le haut et entraîne une émulation" s'enthousiasme, auprès de www.directvelo.com, Cousin.