Victorieux deux fois cet été, le capitaine de route de l’équipe de l’Armée de Terre, Benoît Sinner, entrevoit la fin de saison avec sérénité. Le Francilien âgé de 28 ans aborde motivé ce mardi le Grand Prix Fenioux, 7e manche de la Coupe de France DN1. Il répond aux questions de www.directvelo.com

DirectVélo : Tu as remporté tes deux victoires en juillet, dont le Grand Prix des Filets Bleus à Concarneau mardi dernier. Tu te sens en forme actuellement ?
Benoît Sinner : En effet, ça fait toujours plaisir de remporter une course, d'autant plus que ça tombait le jour de mon anniversaire (sourires). Depuis début juillet, les sensations sont bonnes. J'avais bien préparé le Championnat de France de Saint-Amand-les-Eaux, depuis la forme est là et j'en profite.

De ce fait, avec quelles ambitions te rends-tu ce mardi au Grand Prix Fenioux ?
Le Fenioux fait partie des objectifs de l'équipe en tant que manche DN1. L'ayant gagné en 2005, j'y vais motivé avec l'envie de ramener un maximum de points. Je connais bien le parcours et il me convient parfaitement. Il n’est pas trop dur mais suffisamment usant pour faire la sélection sur le final.

Un manque de réussite en Coupe de France

Au classement de la Coupe de France, vous êtes 17e et hors de la zone de relégation... A deux manches de la fin, êtes-vous tous confiants ?
En étant à cette position, on ne peut pas être confiant, la relégation n'est pas loin. L'objectif du club était de figurer dans le haut du classement, un peu à l'image du classement par équipe DirectVélo. Malheureusement, nous n'avons pas connu la réussite espérée sur certaines manches. On ne peut pas se satisfaire de ce classement.

C'est ta 2e saison au sein de l'équipe de l'Armée de Terre et ta première en DN1. D'un point de vue personnel, quel premier bilan peux-tu en tirer ?
Je me sens bien au sein de la structure de l'armée. On y évolue sereinement par rapport à notre avenir professionnel. La bonne humeur règne au sein du groupe.
L'accès en DN1, cet hiver, nous a permis d'avoir un calendrier encore plus étoffé, et nous a ouvert l'accès à de nombreuse classe 2.

Paris-Vierzon, Paris-Connerré au programme

As-tu éprouvé quelques difficultés en cours d'année ?
Comme tous les ans, j'ai ma période difficile au mois d'avril. Avec l'expérience, j'ai appris à la gérer et à bien me relancer depuis.

Quel bilan tires-tu de ton équipe, toi en capitaine de route ?
En ce qui concerne l'équipe, nous avons un groupe homogène qui s'entend bien. Les résultats de l'équipe sont bons, même si le nombre de victoire est inférieur à la saison dernière car nous avons participé à beaucoup plus de classe 2, ou l'équipe à prit ses marques et répond présent.
Personnellement je trouve que ce rôle de capitaine de route me convient bien. Je m'y sens de plus en plus à l'aise. Ce qui est facilité par des coureurs réceptifs et demandeurs de conseils.

Ensuite, quels seront tes prochains objectifs et ton programme ?
Après le Grand Prix Fenioux, mes prochains objectifs passeront par le Grand Prix de Beuvry-la-Forêt et Bavay. Puis le Tour du Piémont pyrénéen, Paris-Vierzon, les 3 jours de Cherbourg et Paris-Connerré. Avant d'entamer les formations militaires annuelles.

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Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com