Jens Wallays (Belgique) a remporté ce mercredi la 29e édition de la Côte Picarde, 2e manche de la Coupe des Nations Espoirs. Il a piégé ses huit compagnons d'échappée dans le final. Derrière, pour la 2e place, Thomas Boudat (France) a réglé le sprint des poursuivants. Au pied du podium, le coureur licencié au Vendée U a livré sa réaction à www.directvelo.com.

DirectVélo : Comment ta journée s'est-telle déroulée ?
Thomas Boudat : La journée s'est bien passée pour nous. Nous étions tous très bien placés. Quand nous avons fait une bordure, nous étions les six coureurs de l'équipe de France dans le contre composé d'une trentaine de coureurs. Je pense d'ailleurs qu'à ce moment-là, nous avons fait peur à nos adversaires. Plus aucune équipe ne souhaitait rouler avec nous, ils ont vu que nous étions très soudés et que nous courrions collectivement. Cette 2e place est aussi le résultat de l'équipe, nous avons su rester soudé toute la journée. C'est important sur une épreuve comme celle-ci où ça frotte et où il faut toujours se replacer. C'est positif pour la suite.

Comment Jens Wallays a-t-il manœuvré pour vous piéger ?
Il a été très intelligent. Il a attaqué dans un rond-point. Il est sorti plus rapidement que nous. Nous nous sommes regardés pour savoir quel coureur allait rouler derrière... J'ai pris un gros relais à la flamme rouge. Puis personne n'a voulu rouler, ça s'est regardé... Je pense que les autres savaient que j'allais vite au sprint. J'avais trois-quatre coureurs derrière moi qui ne voulaient pas passer. Le Russe (Yatsevich), l'Espagnol (Aristi) et le Danois (Andersen) me connaissaient. Ils me surveillaient un petit peu. C'est le jeu.

Quel est ton sentiment quelques minutes après l'arrivée ?
Je suis partagé. Il y a de la satisfaction sur le plan collectif. Nous avons couru de manière soudée. La petite déception est de ne pas lever les bras aujourd'hui, surtout que nous étions en France et sur une manche de la Coupe des Nations. Ça aurait été un vrai bonheur de gagner cette course... On va remettre ça pour une prochaine fois.

Crédit Photo : Jean-Charles Dancerelle - www.directvelo.com