Dimanche dernier, Mathias Van Holderbeke a pour la première fois remporté un interclub de renom, le Grand Prix Etienne de Wilde. Depuis longtemps, le coureur du Team Cibel aime se porter vers l'avant. A Laarne, sa prestation fut spectaculaire. "Les gens me connaissent. Ils savent que je tiens toujours à durcir la course. Ce dimanche, ça a porté ses fruits", explique le coureur qui a attaqué dès le départ. Van Holderbeke a été récompensé de ses efforts puisqu'il fut rejoint par une vingtaine de coureurs. Dans le final, lorsque le groupe comptait quatorze unités, il a une nouvelle accéléré pour l'emporter en solitaire. "Je suis très content d'avoir enfin remporté une grande course", s'exclame-t-il à www.directvelo.be.

Vainqueur de huit épreuves régionales en 2013, Van Holderbeke va maintenant pouvoir se frotter au gratin du cyclisme professionnel. Ce mercredi, il sera au départ du Tour de Belgique. Il espère "s'y faire remarquer, soit en prenant part à une échappée matinale, soit en étant présent dans le final des étapes pour se frotter aux meilleurs." Car à terme, le Vice-Champion de la Province de Flandre-Orientale aspire à passer professionnel. "Je suis certain de pouvoir devenir un excellent équipier chez les pros. Les tests à l'effort confirment mes capacités. Pour y arriver, il me manque encore une très grande victoire. Je pense que je prends parfois trop de risques en roulant de manière très offensive."

Depuis son passage dans la catégorie des Espoirs, il a changé chaque année de maillot. "Je suis arrivé chez les Espoirs au sein de l'équipe Omega Pharma-Lotto-Davo, l'actuelle Lotto-Belisol U23. J'y étais bien. Malheureusement, les résultats n'ont pas suivi. Ma position sur le vélo n'était pas la bonne et j'ai beaucoup souffert du dos. Ce n'est pas évident de prester dans ces conditions", avance celui qui a alors pris la direction de Colba-Superano Ham avant de rejoindre Doltcini-Flanders et maintenant le Team Cibel en suivant une évolution constante. "Il faut dire que mon directeur sportif, Gaspard Van Peteghem, me donne toujours la confiance dont j'ai besoin. D'une part, il a tendance à me sélectionner pour les épreuves qui me conviennent. Ensuite, il a l'art de me prendre à part, de me parler et de me donner un coup sur l'épaule pour me rassurer", conclut-il en soulignant toute l'importance d'un bonne encadrement.

Crédit Photo : Kurt Rasschaert

Article traduit par Francis Spruyt.