Pierre-Roger Latour fait mieux que s'accrocher
Pierre-Roger Latour (Equipe de France) s'est accroché dans la montée de Menthières, juge de paix de la 3e étape du Tour de l'Ain (2.1). "C'est parti vite dès le pied. J'ai sauté du groupe, mais j'ai réussi à rester à 200 mètres", rapporte-t-il à DirectVelo.com. Il a profité d'un replat, à un kilomètre du sommet, pour revenir sur le groupe des costauds, avec notamment Jean-Christophe Péraud (AG2R La Mondiale), Rigoberto Uran (Omega Pharma-Quick Step) ou encore Dan Martin (Garmin-Sharp).
Puis il a tenté sa chance dans les interminables faux-plats qui mènent vers l'arrivée à Lélex-Monts Jura. Il résume : "J'étais à bloc mais je pense que nous l'étions tous notamment à cause du froid. Il y a eu différentes attaques. Jean-Christophe (Péraud), Martin et Di Grégorio sont partis. Je n'ai pas pu y aller. Puis Julian Alaphilippe est rentré, Rigobert Uran s'est sacrifié pour lui. J'ai tenté deux-trois fois de sortir, sans réussite. Je suis ensuite allé faire le sprint." A l'arrivée, il termine à la 6e place.
PRET POUR LE TOUR DE L'AVENIR
Le coureur de l'Equipe de France, licencié à Chambéry Cyclisme Formation, a impressionné ses adversaires, certains étrangers se demandant même qui étaient ce jeune français. Lui se voulait prudent à l'arrivée. 9e du général ce vendredi soir, à 3'26'' de Bert-Jan Lindeman (Rabobank), il confie à la veille de la dernière étape : "On verra comment j'ai récupéré. Je pense avoir bien tapé dedans avec la pluie en début d'étape et le froid."
En venant sur le Tour de l'Ain, il avait surtout en tête le prochain Tour de l'Avenir. "Je suis là surtout pour préparer le Tour de l'Avenir car je n'ai pas énormément couru cette année", rappelle le coureur qui a souffert à la selle lors de la première partie de saison. Vainqueur dimanche dernier sur la Coupe de France DN1, au Ponthou (Finistère), et brillant face aux professionnels sur le Tour de l'Ain, il pourra prendre serein le départ du Tour de l'Avenir dans une semaine.
Crédit Photo : Jean-François Supié
Crédit Photo : Jean-François Supié