Pierre-Luc Périchon (SCO Dijon) a remporté ce samedi le Grand Prx de Blangy, septième et dernière manche de la Coupe de France Look des clubs. Il devance son coéquipier Alexis Coulon et Guillaume Malle (USSA Pavilly Barentin).  Pierre-Luc Périchon répond aux questions de www.directvelo.com.

DirectVélo : Comment est sorti le bon coup de huit coureurs ?
Pierre-Luc Périchon : Lors du premier des grands tours, au pied de la bosse un petit groupe de 4 coureurs (Daeninck, Bérard, Plouhinec et Drancourt) s’est un peu détaché de la tête du peloton. J’étais bien placé et j’ai bouché le trou sans me préoccuper de qui était dans ma roue. J’ai fait la jonction sur le haut de la bosse, à la sortie du bois avant de reprendre la descente. Benoit et Julien ont accéléré et j’ai suivi. Une fois avec eux j'ai pris mon relais tout de suite pour essayer de relancer et quant j'ai demandé le relais, à ma grande surprise c’est Alexis (Coulon) qui est passé  c’est  a ce moment la que j’ai vu que le groupe de 7 était sorti.

Est-ce que le déroulement a été différent des autres manches de coupe de France ?
Pas vraiment. Au début c’était nerveux, mais à part le coup qui a pris 1’20" sur le peloton il n’y a pas eu grand-chose de dangereux. Avant d’attaquer les 3 derniers tours, j’ai cru que ça allait arriver au sprint. Pas un emballage massif mais un groupe de 30 . Le peloton n’a pas cherché à bloquer la course mais les équipe qui jouaient le classement général de la coupe de France ont joué leur rôle lorsque des coup dangereux sortait sans eux. 

Dans l'échappée, est-ce qu'il y avait un marquage entre Plouhinec et Daeninck ?
Il y avait effectivement un petit marquage mais je pense que chacun savait qu’il n’était pas seuls dans l'échappée. Pierre Drancourt est très rapide au sprint, Julien Bérard est plutôt en forme en ce moment. Il fallait se méfier de tout le monde surtout en fin de saison.

Se retrouver à deux du SCO Dijon était-ce un avantage pour le sprint ?
Il est vrai que c’était un avantage pas forcément physique mais psychologique. L’objectif du club était de garder la 5ème place de la coupe de France. A deux dans les sept, nous étions sereins. L’objectif était rempli et, du coup, nous avons terminé sans pression et sans complexe. Nous ne nous sommes pas occupés l’un de l’autre. Aucun de nous ne s’est sacrifié.
J’ai lancé une offensive dans la dernière bosse, puis dans la descente ce fut un chassé-croisé entre Benoît Daeninck, Samuel Plouhinec, Pierre Drancourt et moi.
Lors de la reconnaissance Jérémie (Dérangère) nous a dit « celui qui passe en tête le dernier virage a de grandes chances de s’imposer ». C'est ce que j’ai fait. J’ai lancé le sprint à 350m de la ligne juste avant le virage où il y avait un passage à niveau qui le rendait dangereux. J’ai pris un maximum de risques pour sortir avec un maximum de vitesse. Alexis est sorti 3ème et grâce à sa pointe de vitesse il a réussi à reprendre une place pour aller signer un doublé magique ! souligné par la 14ème place de Jérémie.
C'est une belle journée pour le SCOD : doublé sur la manche, troisième du classement par équipe et première place pour Jérémie Dérangère au classement individuel.

Quelle sera la suite de ta saison ?
Dommage que l’on ne puisse pas s’aligner au départ de Paris-Tours. Pour l’instant nous ne sommes que remplaçants. Nous aurions voulu profiter de la forme du moment pour terminer la saison sur une jolie course comme celle-ci. Avec la Coupe de France, c’était vraiment un objectif, surtout pour moi qui termine ma dernière saison espoir.

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