Alors que Steven Tronet avait fait sensation l'an dernier en décrochant le titre de Champion de France, les dirigeants des trois formations Continentales françaises (Armée de Terre, HP BTP-Auber 93 et Roubaix Métropole Européenne de Lille) font le point pour DirectVelo sur leurs ambitions avant l'édition 2016 sur le circuit de Vesoul (Franche-Comté).

Frédéric Delcambre (Roubaix Métropole Européenne de Lille)

« PROTEGER JULIEN ANTOMARCHI »

« C’est un circuit difficile qui ne correspond pas forcément aux aptitudes de la majorité de nos coureurs. La distance est trop longue pour que l’on ait une course enflammée selon moi. Je vois un premier coup partir dès le début de course puis une deuxième vague par la suite. Pour nous, l’objectif est d’avoir un coureur dans la première échappée pour prendre la course du bon côté. Julien Antomarchi est notre coureur protégé. Il a l’expérience et a déjà fait des résultats sur le Championnat de France. J’espère qu’il sera là dans le final même s’il n’est pas dans une condition optimale. Des coureurs comme Jimmy Turgis ou Florent Pereira devront l’accompagner le plus loin possible. Nos autres coureurs feront le maximum pour qu’ils soient le mieux placé avant la grande bagarre ».  

Stéphane Javalet (HP BTP-Auber 93)

« GUILLAUME LEVARLET PEUT VISER UN TOP 10 »

« Je suis beaucoup plus confiant après la course des Amateurs, que je pouvais l’être il y a deux jours. On a vu pendant ce Championnat de France qu’il y avait encore une quarantaine de coureurs en moins de cinquante secondes à trois tours de l’arrivée. Bien sûr, c’est un circuit sélectif mais la course sera quand même ouverte. Nous avons Guillaume Levarlet qui a de l’ambition et qui en forme en ce moment. Je pense qu’il peut viser un Top 10. Le gros point positif, c’est que je compte sur Flavien Dassonville, Julien Guay ou Théo Vimpère pour être présents dans la dernière partie de la course. Ce seront des soutiens pour Guillaume ».  

David Lima Da Costa (Armée de Terre)

« IL FAUDRA S'ADAPTER TACTIQUEMENT »

« Le profil n'est pas idéal pour nous, mais nous aurons tout de même quelques belles cartes à jouer avec Yann Guyot, Jérôme Mainard, Bruno Armirail, Clément Penven ou Yoann Barbas. 
Nous n’allons pas changer notre façon de courir. Il faudra être présent à l’avant et faire en fonction du comportement des autres formations. Il pourrait très bien y avoir 10 tours au tempo. A l’inverse, si la guerre est lancée d’entrée, ce sera sans doute compliqué pour nous. Il faudra s’adapter tactiquement en fonction de ce que font les grosses écuries.
On a vu sur la course amateur que les gars avaient peur du circuit : ils ne se sont pas lancés dans la bagarre dès les premiers tours. En revanche, on a également pu remarquer qu'une fois que la course était décantée, les costauds se sont retrouvés devant ».