Luc Dury, l’enfant de l’ECSEL
Pour une première en Coupe de France de DN1, Luc Dury a eu le droit à la panoplie complète : attaques, pluie, tension, sprint et chutes. "C’est ce que j’aime dans le vélo : le dépassement de soi, continuer même dans des conditions difficiles. Et puis je marque mes premiers points. Je me suis surpris mais j’étais quand même bien motivé", déclare-t-il à DirectVelo.
« JE NE M’IMAGINAIS PAS COURIR EN DN1 »
A 19 ans, le coureur du Team Prokibeshop Saint-Etienne Loire a débuté la saison en deuxième catégorie avant de monter en première au début du mois d’août. Et ce dans son club de toujours, l’ECSEL, au sein duquel il a commencé le vélo en Benjamins. "Je voyais les grands venir au local du club quand j’étais Minime puis Cadet. Je ne m’imaginais pas courir en DN1 quelques années plus tard".
Pour sa première année Espoirs, Luc Dury continue de progresser grâce à un emploi du temps partagé entre des cours à l’école d’ingénieur de Saint-Etienne et des séances d’entraînement au pôle Espoirs de la ville. "J’ai toujours fait du vélo pour le plaisir. Même si je n’ai pas eu de grands résultats en Juniors, j’ai toujours persisté. C’est aussi grâce aux dirigeants et entraineurs du club qui m’ont toujours encouragé".
« J’AI FINI A L’ARRACHE »
Finalement, le Stéphanois débute sur le GP de Blangy avec une 28e place dans le peloton. "J’ai quand même fini à l’arrache. On sent vraiment la tension dans les derniers kilomètres et je ne pensais pas être dans les trente premiers. La route était très glissante. Il y avait quasiment des chutes dans tous les virages. Ça fait quand même froid dans le dos", ajoute-t-il. Une dernière relance à l’arrivée et Luc Dury va chercher ses premiers points. "Ça me pousse à aller encore plus loin et c’est bon pour la confiance".
En 2017, il repartira en première catégorie cette fois dès le début de la saison. "J’ai déjà pas mal couru avec l’équipe DN1 mais je pars dans l’optique de faire toute l’année en 2017. J’ai participé à des courses comme le Tour du Chablais. C’était un peu difficile pour moi. J’aime bien les parcours vallonnés comme ceux que l’on trouve autour de Saint-Etienne, prévient-il. Je n’en ai jamais trop fait à l’entrainement. Je pense avoir une bonne marge de progression".