Le meilleur et le pire de… Romain Campistrous
Joie, déception et tristesse se côtoient souvent au cours d’une saison. Des heures d’entrainement, des galères oubliées pendant un court instant : le frisson de la victoire. Vous les avez suivis toute l’année sur DirectVelo et ils vous offrent leur meilleur et leur pire de cette saison 2016. Aujourd’hui, la parole à Romain Campistrous (GSC Blagnac Vélo Sport 31). À 24 ans, le Champion Midi-Pyrénées a connu un millésime en dent de scie.
LE MEILLEUR…
« J’ai passé en partie mes meilleurs moments de l’année sur le vélo, notamment lorsque j’ai remporté le contre-la-montre du Tour de la Dordogne (Elite Nationale), sur la troisième étape. Le chrono, ce n’est pas vraiment ma spécialité, mais j’adore ça, surtout quand ils sont assez longs comme celui-là. Depuis deux ou trois ans, je préparais le chrono du Championnat Midi-Pyrénées, qui se déroule tous les ans à Fronton. J’avais donc quelques restes. Il y avait eu deux étapes auparavant sur lesquelles je sentais que les jambes tournaient bien. Mais de là à imaginer gagner… Pendant la course, mon directeur sportif me donnait les temps qui semblaient bons et du coup, j'espérais un Top 10. Lorsque je suis arrivé, j’ai continué durant cinq kilomètres pour rallier le lieu du départ. Quand j'ai croisé mon coéquipier Alexis Guérin, qui était au téléphone, il m'a dit que j’avais gagné. Je lui ai répondu : « Tu déconnes ? ». Je n’y croyais pas du tout. C’était vraiment agréable de devancer des gars comme Valentin Madouas, Paul Ourselin ou Alexis lui-même. C’était un peu bizarre ! (rires). »
LE MEILLEUR…
« J’ai passé en partie mes meilleurs moments de l’année sur le vélo, notamment lorsque j’ai remporté le contre-la-montre du Tour de la Dordogne (Elite Nationale), sur la troisième étape. Le chrono, ce n’est pas vraiment ma spécialité, mais j’adore ça, surtout quand ils sont assez longs comme celui-là. Depuis deux ou trois ans, je préparais le chrono du Championnat Midi-Pyrénées, qui se déroule tous les ans à Fronton. J’avais donc quelques restes. Il y avait eu deux étapes auparavant sur lesquelles je sentais que les jambes tournaient bien. Mais de là à imaginer gagner… Pendant la course, mon directeur sportif me donnait les temps qui semblaient bons et du coup, j'espérais un Top 10. Lorsque je suis arrivé, j’ai continué durant cinq kilomètres pour rallier le lieu du départ. Quand j'ai croisé mon coéquipier Alexis Guérin, qui était au téléphone, il m'a dit que j’avais gagné. Je lui ai répondu : « Tu déconnes ? ». Je n’y croyais pas du tout. C’était vraiment agréable de devancer des gars comme Valentin Madouas, Paul Ourselin ou Alexis lui-même. C’était un peu bizarre ! (rires). »
… ET LE PIRE
« Hormis deux bons mois en juin et juillet, ça a été pour moi globalement une année difficile. J’ai eu de nombreux proches disparus, que ce soit dans la famille ou dans le milieu du vélo.
« Hormis deux bons mois en juin et juillet, ça a été pour moi globalement une année difficile. J’ai eu de nombreux proches disparus, que ce soit dans la famille ou dans le milieu du vélo.
Mais j’ai aussi été victime de pépins physiques. Je me suis d'abord fracturé le radius droit sur le Grand Prix du Pays d’Aix fin février. Je savais que ça allait guérir, mais une tendinite a pris le relais. Je m’entrainais tranquillement près de chez moi et, à dix minutes de la maison, j’ai eu une douleur. Parfois, ce sont des douleurs qui passent, surtout que je ne l’avais plus en descendant du vélo. Lors du débloquage au Kreiz Breizh, j’ai dû appeler le directeur sportif pour qu’il vienne me chercher, tant j’avais mal. J’ai fait dix minutes de course le lendemain…
Je n’ai jamais vraiment su d’où venait la blessure. C'était sûrement à cause de la position du vélo, que j’avais légèrement modifiée. Toujours est-il que la douleur a duré un moment. À chaque fois que je tentais de reprendre, je devais rentrer après cinq minutes d’entrainement. Finalement, j'ai coupé six semaines avant de pouvoir reprendre début septembre. »