Le premier bain d'Edward Planckaert
"Demain, c'est le grand jour", se réjouit Edward Planckaert à l'idée d'entamer sa première saison professionnelle sur la course d'ouverture en France, le Grand Prix La Marseillaise, une épreuve où le Mistral peut avoir toute son importance. "Ce sera un facteur clé mais les dernières difficultés seront décisives." Le néo-pro de Sport Vlaanderen-Baloise a justement pris le temps ce samedi de reconnaitre le final de l'épreuve avec l'ajout du Pas de Bellefille avant la Route des Crêtes. "Ce sera une course difficile et usante. Pour un baptême du feu, je serai directement dans le bain", déclare le vainqueur du Challenge DirectVelo Belgique Espoirs 2016.
BAPTISTE LE CONSEILLER
Des nombreux conseils qu'il a reçus pour la course de demain, c'est surtout l'avis de son frère Baptiste (désormais chez Katusha) qu'il écoute attentivement. "C'est normal que je prenne en considération ce qu'il dit, il connait la course comme sa poche."
Et pour cause, son frère aîné a respectivement terminé deuxième, quatrième et troisième des trois dernières éditions. "Ce serait génial évidemment de continuer la tradition familiale mais restons les deux pieds sur terre. Ce sera ma première course donc il m'est impossible de me situer. Je n'ai aucun point de comparaison. Ce que je remarque c'est que le rythme est plus élevé que chez les Espoirs. J'en saurai déjà plus dimanche soir et après l'Etoile de Bessèges", répond-il à DirectVelo.
GOÛTER AUX FLANDRIENNES
Incertain sur son niveau, le néo-pro est beaucoup plus affirmatif en ce qui concerne son prochain défi. "Les classiques flandriennes ! Je veux goûter de cette ambiance exceptionnelle. Paris-Roubaix est mon monument de prédilection mais cela ne veut pas dire que j'envoie un message à mes directeurs sportifs. En tant que néo-pro, tu ne dois pas te montrer exigeant mais j'ai hâte d'être à cette période en tout cas", insiste le cinquième de l'Enfer du Nord chez les Espoirs en 2016.
BERGEN ? PAS QUESTION
Né en 1995, Edward Planckaert a encore l'âge pour une sélection pour les Championnats du Monde Espoirs, à Bergen en Norvège. Mais le citoyen de Zwevegem ne veut pas en entendre parler. "J'exclus toute participation. Quand je roulais chez les Espoirs, je n'appréciais pas qu'un pro prenne une place dans l'équipe. Je ne désire pas faire la même chose. Je suis professionnel et je n'ai plus rien à chercher dans les courses Espoirs. Ce qui m'intéresse, c'est la progression que j'effectuerai cette saison, dès mes premières courses."