Jérémy Cabot : « Prendre la température »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo.com

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Difficile de faire plus novice. Jérémy Cabot, 25 ans, découvre en ce début de saison le peloton professionnel. "Je suis un vieux néo-pro ! sourit-il auprès de DirectVelo. Certains ont déjà roulé chez les pros en stage ou en Equipe de France... Moi jamais. J'ai découvert le peloton pro dimanche sur la Marseillaise. On a beau voir les courses à la télévision, c'est bien différent. Il faut prendre la température, voir ce qu'on peut améliorer pour progresser."

L'Aubois participe cette semaine à l'Etoile de Bessèges. Après les quatre étapes en ligne, il occupe la 98e place du général à 25'40'' de Lilian Calmejane. "Je subis pas mal, reconnaît-il. C'est un autre niveau..." De quoi être inquiet ? Pas vraiment. Le coureur passé par le VC Toucy et le SCO Dijon n'est pas du début de saison. Et il s'attendait à "recevoir". "Même si je m'en doutais, ça ne fait pas plaisir. On ne fait pas du vélo pour être toujours à fond...". Il a choisi de prendre le mois de février "comme un apprentissage." Le but est de gommer les imperfections au fil des semaines.

« ON N'A JAMAIS ASSEZ DE CE QU'ON AIME »

C'est donc sans objectif bien précis que le vice-Champion de France Amateur du contre-la-montre prendra ce dimanche le départ de l'effort chronométré final de l'Etoile de Bessèges. "Je sais qu'il me manquera de la force par rapport aux meilleurs. C'est aussi la dernière étape, je suis déjà pas mal entamé", confie-t-il. Mais Jérémy Cabot ne prendra pas le départ en dilettante. "C'est une expérience. Je vais tâcher de le faire au mieux. Je le disputerai bien sûr à fond afin de voir ce qu'il faudra améliorer ensuite", dit-il.

Mais les chronos seront rares pour Jérémy Cabot en 2017, d'autant plus que la Méditerranéenne et le Critérium International ont été annulés. "Je n'ai pas de chrono avant juin où il pourrait y en avoir trois d'un coup avec les Boucles de la Mayenne, la Route du Sud et le Championnat de France, fait-il remarquer. On ne peut pas bien le travailler mais il faut faire avec. Les grimpeurs aimeraient eux plus de courses dures. On n'a jamais assez de ce qu'on aime.

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