Gaëtan Bille connait la maison
Gaëtan Bille a connu une année noire en 2016 : des chutes, de la poisse, mais aussi et surtout la mort accidentelle d'Antoine Demoitié, son grand ami et équipier chez Wanty-Groupe Gobert, lors de Gand-Wevelgem. "Oui, l’idée d’arrêter m’a traversé l’esprit, mais je pense que c’est humain, surtout après la disparition d’Antoine", avoue-t-il à DirectVelo. "Sportivement, l’année ne comblait pas non plus mes espérances."
Pour tourner la page de ce mauvais chapitre de sa carrière, le Liégeois a choisi un retour aux sources en signant pour la formation Vérandas Willems-Crelan. "J’avais besoin de retrouver une certaine confiance en moi, dans une structure qui m’a réussi par le passé. Je le considère comme un pas en avant. Quelques petits détails ont changé bien entendu. J’avais également une opportunité en France, mais lorsque les dirigeants de la future Vérandas Willems-Crelan m’ont dit qu’ils me désiraient dans leur nouvelle équipe, nous avons rapidement trouvé un terrain d’entente", détaille le coureur de 28 ans.
3 JOURS DE LA PANNE, PREMIER OBJECTIF
En retrouvant une formation qu’il connaît déjà, Bille espère bien répéter ses performances de 2015 où il avait notamment décroché une troisième place sur le Tour de Belgique et remporté le Challenge DirectVelo (lire ici). "Les attentes pour cette épreuve sont élevées, tant pour l’équipe que pour moi. Avant cela, je passerai par le Het Nieuwsblad et le Samyn avant d’épauler Stijn Devolder sur les Flandriennes, son terrain de prédilection. Nous verrons ce qu’il peut y faire, surtout s’il retrouve son niveau des grandes saisons" poursuit-il.
Les classiques ardennaises n'ont pas encore distribué leurs invitations. Le vainqueur du Grand Prix Cerami 2012 attend donc de fixer un programme définitif. Cependant, une épreuve retient son attention en ce début de saison: les Trois Jours de La Panne-Coxyde. "Je veux jouer les premiers rôles sur les Trois Jours de La Panne avec son contre-la-montre qui me convient bien. Mais avant d’y arriver, je dois retrouver une bonne condition avec, bien évidemment, Antoine, qui sera toujours dans un coin de mon esprit."