Vincent Bienfait : « Je me prends au jeu »
Pas de stage foncier en février pour Vincent Bienfait mais du boulot. Lui qui élève des agneaux dans sa ferme du Morbihan revient progressivement en forme. Il l’a prouvé sur l’Essor Breton avec une 9e place au général (le classement). "J’ai réussi à prendre les bons coups quasiment tous les jours. C’est agréable d’exister sur des courses relevées quand on court en DN3", déclare-t-il à DirectVelo.
UNE REPRISE A LA TRENTAINE
A 35 ans, le coureur du VC Pays de Lorient dispute sa deuxième saison à ce niveau. A peine ? "J’ai commencé à avoir des résultats en première caté vers 22-23 ans mais je ne pouvais plus joindre la compétition et les études. Et puis je suis entré dans la vie active. Ce n’était plus possible", explique-t-il.
Il fait alors une pause puis remonte sur le vélo trois ans plus tard. D’abord en troisième catégorie avant de remonter les échelons saison après saison. “Maintenant que mon exploitation tourne, j’ai plus de temps pour m’entrainer. Courir dans une véritable équipe m’apporte un vrai plus. Et je me prends au jeu avec les résultats. C'est un cercle vertueux”.
« JE ME SUIS DIT QUE JE POUVAIS JOUER A L’AVANT »
Cinquième sur le GP de Montamisé en 2016, Vincent Bienfait a joué la victoire sur le Tour du Périgord (Coupe de France DN3) début mai avant que sa chaîne ne casse à un kilomètre de l’arrivée. “J’étais revanchard sur l’Essor. C’est une course que j’avais découvert l’année dernière et j’avais pu faire une échappée. A partir de ce moment, je me suis dit que je pouvais jouer à l’avant”.
Montamisé qui est encore une fois au programme de la Coupe de France cette saison intéresse fortement Vincent Bienfait. "Je pense aussi aux Championnats du Morbihan et de Bretagne qui arrivent. En général, je suis de mieux en mieux à partir de début mai jusqu’en juin”, prévient-il.