Championnat d'Europe Juniors : Les réactions
Après une course folle sans aucun temps mort, l'Italien Michele Gazzoli s'est adjugé le sprint du peloton et le titre européen (lire ici). Il a devancé Søren Waerenskjold (Norvège) et Niklas Märkl (Allemagne). L'Equipe de France s'est montrée offensive même si ses deux sprinteurs n'ont pas pu s'exprimer dans le final, Jérémy Montauban étant mal placé dans le dernier kilomètre. Maxime Bonsergent avait lui chûté à un peu plus d'un tour de l'arrivée.
Søren Waerenskjold (Norvège)
2e
« J'étais dans la roue de l'Italien (Michele Gazzoli) au moment du sprint et j'ai vraiment essayé de le suivre et de le déborder mais il avait simplement une meilleure accélération que moi. J'ai fait de mon mieux et ça n'a pas été suffisant pour gagner. Je ne suis pas déçu du tout, je suis même très content. L'Italien était le plus fort et je pense vraiment que je ne pouvais pas faire un meilleur résultat aujourd'hui (vendredi). Ce Championnat au Danemark, sous la pluie et avec ce vent terrible, je crois que c'était une bonne préparation pour les Championnats du Monde à venir, en Norvège. Mais il faut s'attendre à ce qu'il y fasse encore plus froid, avec plus de vent et encore plus de pluie (rires). »
Niklas Märkl (Allemagne)
3e
« C'est un bon résultat pour moi. Je ne sais pas si j'aurais pu gagner. J'étais dans la roue du coureur danois lorsque le sprint s'est lancé (Oliver Federiksen) et ensuite, j'ai attendu, encore et encore. Puis j'ai finalement lancé mon sprint mais c'était sans doute un poil trop tard. Cela dit, je suis quand même content de terminer sur le podium. J'avais déjà décroché une médaille l'an passé aux Mondiaux au Qatar. Cette fois, c'est encore quelque chose de différent. C'est toujours un sentiment particulier de décrocher une médaille sur un grand Championnat. »
Alexis Renard (France)
22e, échappé
« J'avais des fourmis dans les jambes aujourd'hui. Dès le départ, je me suis retrouvé devant avec un Danois (Julius Johansen), mais en début de course j'ai eu du mal à me mettre en route et il m'a fait sauter de la roue. Je suis ressorti avec un Norvégien pour essayer de faire le bond sur le groupe de trois avec Mathis (Louvel). On est resté à 20 m, nous étions tous les deux à bloc mais nous ne sommes jamais rentrés. Je faisais des signes à Mathis, j'en pouvais plus ! A cinq, ça aurait pu faire un beau groupe mais les Italiens étaient vraiment costauds. Ils ont mis en route à trois tours donc je ne sais pas si ça aurait pu aller au bout. Je me suis bien refait comme Mathis était devant. J'ai pu ressortir dans un groupe de six mais tout le monde en gardait en pensant à l'arrivée. Pour le sprint il ne restait plus que la carte de Jérémy (Montauban) après la chute de Maxime (Bonsergent). Mais Jérémy n'était pas super. J'ai essayé de lancer le sprint. Le problème c'est qu'aux 200 mètres, il n'y avait plus personne dans ma roue. J'ai terminé comme j'ai pu. Je repars sur une bonne note après un contre-la-montre qui n'était pas exceptionnel. Je pense que dans l'enchaînement Patton-Valromey, le Valromey était en trop pour moi. Je vais couper après la finale de la Coupe de France où nous allons défendre la première place de Gauthier [Maertens] et la Ronde des Vallées. »
Mathis Louvel (France)
59e, échappé
« Ma consigne était de prendre les coups qui sortaient, et c'est ce que j'ai essayé de faire. J'ai réussi à prendre la grosse échappée du jour. Nous étions que trois à l'avant, et avec le vent, c'était compliqué, d'autant que le peloton chassait derrière. Je me suis fait plaisir. C'est le principal. Dans le groupe d'échappé, le Danois (Julius Johansen) était vraiment très fort. Il avait deux jambes de plus que nous (sic). J'y ai cru un peu quand on est passé sur la ligne à deux tours de l'arrivée, mais les Italiens ont vraiment roulé très fort derrière. On tournait pourtant bien, et comme il y a trois médailles, c'est plus facile de s'entendre à trois. Je suis un peu déçu, forcément, mais je me dis que ça paiera sûrement un jour. Le début de course a été très intense. Quand je me suis retrouvé devant, on avait fait que 40 kilomètres, et j'avais déjà mal au dos, aux cuisses... Je me suis dit que ça allait être long, mais finalement, ça s'est plutôt bien déroulé. J'avais déjà couru avec l'équipe de France ces dernières semaines, mais là, c'était un championnat : c'est particulier. C'est une ambiance différente des manches de Coupe du Monde, et c'est très impressionnant. Quand on y a goûté, on a envie d'y retourner dès que possible... Pourquoi pas aux Mondiaux ? Je pense que j'ai réussi à avoir un niveau international cette saison, et c'est très encourageant pour la suite. Maintenant, je vais aller au Championnats de France Piste avant de faire une petite coupure pour préparer au mieux la fin de saison. Courir sur la piste m'a permis de mieux sprinter, mais aussi de mieux frotter. J'y prends beaucoup de plaisir et c'est pour ça que j'y retourne. Je disputerai l'Américaine et la Poursuite individuelle. »
Søren Waerenskjold (Norvège)
2e
« J'étais dans la roue de l'Italien (Michele Gazzoli) au moment du sprint et j'ai vraiment essayé de le suivre et de le déborder mais il avait simplement une meilleure accélération que moi. J'ai fait de mon mieux et ça n'a pas été suffisant pour gagner. Je ne suis pas déçu du tout, je suis même très content. L'Italien était le plus fort et je pense vraiment que je ne pouvais pas faire un meilleur résultat aujourd'hui (vendredi). Ce Championnat au Danemark, sous la pluie et avec ce vent terrible, je crois que c'était une bonne préparation pour les Championnats du Monde à venir, en Norvège. Mais il faut s'attendre à ce qu'il y fasse encore plus froid, avec plus de vent et encore plus de pluie (rires). »
Niklas Märkl (Allemagne)
3e
« C'est un bon résultat pour moi. Je ne sais pas si j'aurais pu gagner. J'étais dans la roue du coureur danois lorsque le sprint s'est lancé (Oliver Federiksen) et ensuite, j'ai attendu, encore et encore. Puis j'ai finalement lancé mon sprint mais c'était sans doute un poil trop tard. Cela dit, je suis quand même content de terminer sur le podium. J'avais déjà décroché une médaille l'an passé aux Mondiaux au Qatar. Cette fois, c'est encore quelque chose de différent. C'est toujours un sentiment particulier de décrocher une médaille sur un grand Championnat. »
Alexis Renard (France)
22e, échappé
« J'avais des fourmis dans les jambes aujourd'hui. Dès le départ, je me suis retrouvé devant avec un Danois (Julius Johansen), mais en début de course j'ai eu du mal à me mettre en route et il m'a fait sauter de la roue. Je suis ressorti avec un Norvégien pour essayer de faire le bond sur le groupe de trois avec Mathis (Louvel). On est resté à 20 m, nous étions tous les deux à bloc mais nous ne sommes jamais rentrés. Je faisais des signes à Mathis, j'en pouvais plus ! A cinq, ça aurait pu faire un beau groupe mais les Italiens étaient vraiment costauds. Ils ont mis en route à trois tours donc je ne sais pas si ça aurait pu aller au bout. Je me suis bien refait comme Mathis était devant. J'ai pu ressortir dans un groupe de six mais tout le monde en gardait en pensant à l'arrivée. Pour le sprint il ne restait plus que la carte de Jérémy (Montauban) après la chute de Maxime (Bonsergent). Mais Jérémy n'était pas super. J'ai essayé de lancer le sprint. Le problème c'est qu'aux 200 mètres, il n'y avait plus personne dans ma roue. J'ai terminé comme j'ai pu. Je repars sur une bonne note après un contre-la-montre qui n'était pas exceptionnel. Je pense que dans l'enchaînement Patton-Valromey, le Valromey était en trop pour moi. Je vais couper après la finale de la Coupe de France où nous allons défendre la première place de Gauthier [Maertens] et la Ronde des Vallées. »
Mathis Louvel (France)
59e, échappé
« Ma consigne était de prendre les coups qui sortaient, et c'est ce que j'ai essayé de faire. J'ai réussi à prendre la grosse échappée du jour. Nous étions que trois à l'avant, et avec le vent, c'était compliqué, d'autant que le peloton chassait derrière. Je me suis fait plaisir. C'est le principal. Dans le groupe d'échappé, le Danois (Julius Johansen) était vraiment très fort. Il avait deux jambes de plus que nous (sic). J'y ai cru un peu quand on est passé sur la ligne à deux tours de l'arrivée, mais les Italiens ont vraiment roulé très fort derrière. On tournait pourtant bien, et comme il y a trois médailles, c'est plus facile de s'entendre à trois. Je suis un peu déçu, forcément, mais je me dis que ça paiera sûrement un jour. Le début de course a été très intense. Quand je me suis retrouvé devant, on avait fait que 40 kilomètres, et j'avais déjà mal au dos, aux cuisses... Je me suis dit que ça allait être long, mais finalement, ça s'est plutôt bien déroulé. J'avais déjà couru avec l'équipe de France ces dernières semaines, mais là, c'était un championnat : c'est particulier. C'est une ambiance différente des manches de Coupe du Monde, et c'est très impressionnant. Quand on y a goûté, on a envie d'y retourner dès que possible... Pourquoi pas aux Mondiaux ? Je pense que j'ai réussi à avoir un niveau international cette saison, et c'est très encourageant pour la suite. Maintenant, je vais aller au Championnats de France Piste avant de faire une petite coupure pour préparer au mieux la fin de saison. Courir sur la piste m'a permis de mieux sprinter, mais aussi de mieux frotter. J'y prends beaucoup de plaisir et c'est pour ça que j'y retourne. Je disputerai l'Américaine et la Poursuite individuelle. »