Nicolas Moncomble : « Cet équilibre est le principal »
Nicolas Moncomble s'est imposé ce dimanche sur le Grand Prix de la Tomate à Marmande, finale de la Coupe de France DN3. En devançant Yohan Soubes (Team Cycliste Périgord 24) et Cédric Delaplace (Team Bricquebec Cotentin), le coureur nordiste a remporté sa première victoire sur les routes françaises cette saison. "C'était un gros objectif pour moi, mais aussi pour le club", explique-t-il à DirectVelo.
UN VIRUS A LA FIN DU PRINTEMPS
Souvent placé sur les manches de Coupe de France DN3, le coureur de Dunkerque LC avait terminé sur le podium du Tour du Périgord (3e) ainsi que du GP de Montamisé (3e) au printemps dernier. "Cette saison, nous ne nous sommes pas trop ratés sur les manches de Coupe de France, apprécie-t-il. J'avais préparé cette finale sur des gros rendez-vous car je tenais à faire un bon résultat. La course s'est faite à l'usure, c'était relativement facile à lire. À partir du moment où on est bien, on se retrouve devant dans le final. Le sprint était très serré, mais j'étais confiant".
Après six mois passés chez Roubaix-Lille Métropole en 2016, Nicolas Moncomble a connu une année 2017 perturbée. "Mes six mois chez les pros m'ont permis de prendre du volume, commente-t-il. Cette saison a été compliquée, j'ai eu un virus à la fin du printemps qui m'a privé du Championnat de France. Malgré ça, j'ai tout de même fait quelques bons résultats cette année". Il a remporté le GP Frank Vandenbroucke à Ploegsteert et terminé 3e du GP de Saint-Souplet (Elite Nationale).
« NOUS AVONS ÉVITÉ LA PRESSION DE LA COUPE »
Avec cette nouvelle performance, le Dunkerque Littoral Cyclisme prend la troisième place du classement final de la Coupe de France DN3, sans avoir disputé la première manche. "Nous pensions accéder à la DN2, explique Nicolas Moncomble. Du coup, nous avons été au GP de Lillers au lieu de la Vienne Classic. Ce n'est que plus tard que nous avons appris que nous étions finalement en DN3. Nous n'avons pas vraiment de regrets sur le classement car on ne sait pas ce que ça aurait donné si nous avions été au départ. Qui sait si nous aurions couru en étant aussi libérés sur les autres manches avec le classement général en jeu ? Nous avons évité la pression de la Coupe de France, celle qui a failli coûter la victoire finale à Laval".
Pour le coureur nordiste, la suite des événements passera par les routes belges et françaises. "Il reste quelques belles courses : une manche de Coupe de Belgique, Paris-Chauny, où j'étais à l'avant l'an passé sous les couleurs de Roubaix... La saison prochaine, je resterai à Dunkerque. Je m'y sens bien, le groupe est agréable et cela me permet de concilier le vélo avec ma vie de tous les jours : mon travail, mes enfants. Cet équilibre est le principal pour moi".