La Carte postale de... Jonathan Fumeaux

Crédit photo DR

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Mer ou montagne ? Neige, soleil ou les deux ? Pendant la trêve des confiseurs, DirectVelo vous propose un instantané hivernal avec un coureur. Ce soir, un « retraité ». Jonathan Fumeaux, passé par le CC Etupes avant de devenir professionnel, a raccroché le vélo l'automne dernier. Le Champion de Suisse 2016, qui évoluait cette année chez Roth-Akros, a écrit à DirectVelo pour donner de ses nouvelles.

« Aux lecteurs de Directvelo,

Permettez-moi tout d’abord de vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année, ainsi que tous mes vœux pour l’année 2018 qui sera je l’espère très riche...

DU MÉMORIAL PANTANI À LA FAC DE LAUSANNE

La raison de cette « carte postale » est de vous donner quelques détails sur mon après-carrière et mon retrait du monde du cyclisme pro.

Ne vous inquiétez-pas, je ne l’aurais pas fait si je connaissais pas les gens de DirectVelo, de fidèles passionnés, depuis mes années amateurs au CC Etupes. J’aurais eu peur de vous embêter mais j’ai trouvé l’idée sympa... Voici donc mon état d’esprit actuel.

Après ma dernière course pro en Italie, le Mémorial Marco Pantani, je n’ai pas trop eu le temps de tergiverser. Quelques jours plus tard, j’étais sur les bancs de l’université de Lausanne. Ce fut un grand changement mais je l’ai bien vécu.

J’étudie à présent le Droit et l’Economie. Ce sont deux matières intéressantes. C’est sûr c’est toujours plus sympa d’aller se balader en vélo que lire des textes de loi, je vous l’accorde… Mais je pense qu’il y a un temps pour tout.

COMME IL Y A UN AN...

Je n’ai pas fermé la porte au cyclisme, au contraire j’ai encore roulé régulièrement pendant l’automne et jusqu’au début de l’hiver, un ou deux fois par semaine mais jamais très longtemps. Je profite surtout de faire aussi d’autres sports comme le tennis ou le badminton, sports qu’il m’était difficile de pratiquer auparavant durant ma carrière.

Nous en sommes aux fêtes de fin d’année... Elles sont studieuses pour moi. Je prépare mes examens du mois de janvier, comme je préparais il y a un an les courses de février, en essayant d’être studieux et appliqué.

Allez, je dois vous laisser, il ne faut pas trop en dire... A bientôt. 

Jonathan. »

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