EFC - L&R- Vulsteke mise sur la maturité

Crédit photo James Odvart

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L'équipe EFC - L&R - Vulsteke a été présentée ce samedi lors du salon Velofollies. 19 coureurs rouleront pour le compte de la formation de Wim Feys. Ils espèrent oublier une saison 2017 difficile avec seulement 16 succès, des blessures, l'arrêt de carrière de Loïc Segaert et la mort de Bjarne Vanacker. "Nous avons vraiment connu une campagne calamiteuse. Guillaume Seye, Julien Vandenbrande et Lothar Verhulst n'ont pas pratiquement pas couru. Loïc Segaert n'a jamais su se remettre de ses problèmes au genou. Enfin, nous perdons Bjarne de la sorte. Outre la perte humaine, c'était un des coureurs les plus réguliers de 2017", regrette le directeur sportif.

Faire mieux que 2017 est l'objectif de la formation belge mais Wim Feys souhaite améliorer le bilan des deux dernières campagnes. "Nous avons lancé deux-trois néo-pros mais cela fait deux ans que nous sommes trop courts sur beaucoup de courses. L'écart avec Lotto-Soudal U23 a grandi, cela doit cesser. Nous voulons disputer 80-90% des courses pour la victoire."

ANIMER LA COURSE DES LE KILOMETRE 1

Pour jouer les premiers rôles, l'équipe mise sur la maturité et sur ses sept Espoirs 4. La formation a même été plus loin avec deux Elites sans Contrat dans l'effectif, Julien Van den Brande et Kjell Vandriessche. "La philosophie de l'équipe reste la même mais nous voulons intégrer davantage d'expérience dans le groupe. Frederic Backaert et Sander Armée n'étaient plus Espoirs quand ils se sont révélés chez nous", rappelle Benny Engels avant que Wim Feys complète: "Dans le passé, nous avons désigné des capitaines de route qui n'étaient pas prêts à endosser cette responsabilité. Les jeunes sont parfois trop spectateurs, attentistes et ratent la bonne échappée. Nous voulons voir des gars animer la course dès le kilomètre 1, à l'image d'un Antoine Loy."

Par ailleurs, les Verts et Noirs peuvent toujours compter sur le soutien de la formation WorldTour Trek - Segafredo. "Nous espérons envoyer des coureurs en stage. Ils nous fournissent un support matériel. Nous aimerions étendre ce partenariat, un peu à l'image de Polartec - Kometa qui a pu compter sur le soutien de la star Alberto Contador. Le problème, c'est que EFC n'a pas les sous pour attirer El Pistorelo", conclut-il sur une note d'humour.

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