La campagne italienne de Robin Meyer

Crédit photo Www.gsvirtuscollecchio.com

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Samedi dernier, Robin Meyer s’est fait "une belle surprise" lors du Trophée Edil C, une épreuve 1.2U italienne qu'il a terminée à la troisième place. "J’avais vu que je montais en puissance depuis quelques jours, notamment après plusieurs courses disputées en Italie", raconte-t-il à DirectVelo. "Au Tour du Belvédère, en début de semaine, je sentais que je n’étais pas très loin de la gagne. Ce sont des courses très stéréotypées en Italie. Il faut attendre la fin et la bagarre entre leaders. C’est donc ce que j’ai fait cette fois-ci", explique le sociétaire de l’AVC Aix-en-Provence qui regrette seulement l'emplacement de l’ultime montée, trop loin de l’arrivée (voir le profil). "Il restait une descente technique puis cinq kilomètres avec le vent de face. Même si je me sentais fort dans l’ascension, j’ai préféré ne pas faire exploser le groupe", dévoile-t-il.

« JOUER LA GAGNE A CE NIVEAU »

A l'arrivée, l'équipe Continental Trevigiani Phonix Hemus 1896 place deux coureurs aux deux premières places. Légèrement détaché, Alessandro Fedeli devance Zahiri Abderrahim et donc, l'Aixois. "Ils ont bien joué le coup. Aujourd’hui, je suis très heureux de ce résultat. Mais après la course, je trouvais rageant de passer à côté d’une victoire de ce niveau là".

Convaincu désormais de "pouvoir jouer la gagne sur de telles épreuves", l’ancien coureur du Chambéry CF envisage avec plus de sérénité la suite de sa saison. S’il souhaitait au début de l’année avant tout retrouver la confiance, Robin Meyer a désormais "franchi un palier. Physiquement, je me sens nettement mieux que l’an passé", assure le 4e du Grand Prix d’Ouverture Pierre-Pinel fin février.

DE RETOUR A NIMES

Son retour à Nîmes, près de ses proches et dans un cadre rassurant, l’a changé. "J’ai retrouvé mes habitudes et, surtout, l’entraineur que j’avais auparavant. Cela se passe hyper bien avec lui, nous avons un bon feeling", s’enthousiasme l’Espoir qui décrit l’ambiance à Aix comme "très bonne, avec des coureurs qui se tirent tous vers le haut".

En 2018, le coureur de 22 ans espère performer lors du Tour de Toscane (2.2U) du 28 avril au 1er mai, puis à la Ronde de l’Isard (17-20 mai) qu’il préparera "comme il faut" grâce, notamment, à un temps libre accru depuis la récente validation de sa deuxième année de Licence de Biologie. "Maintenant, je suis tranquille jusqu’en septembre", conclut-il.

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