Anthony Delaplace : « On manque de réussite et de physique »
La formation Fortuneo-Samsic n’y arrive décidément pas. Fin avril, la Continental Pro bretonne n’a pas encore ouvert son compteur de succès pour la saison 2018. Les vert-et-blanc s’étaient pourtant alignés sur le Tour du Jura (2.2), ce week-end, dans l’optique de jouer la victoire et de reprendre confiance. A l’image d’Anthony Delaplace. “Aujourd'hui (dimanche), c'était un peu plus calme qu'hier (samedi). On avait Brice (Feillu) devant. Bennelong a contrôlé la course, et le peloton s'est rapproché dans le dernier tiers”, racontait le coureur de 28 ans à DirectVelo juste après l’étape.
Le natif de Valognes (Manche) a ensuite lui-même tenté sa chance en sortant dans un imposant groupe de contre à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée. “J'ai essayé d'éviter le sprint car ce n'est pas ma tasse de thé, mais ça n’a pas marché”, regrette-t-il. “Je ne voulais pas avoir de regrets, je voulais tenter. Il remet d’ailleurs le couvert à cinq kilomètres de l’arrivée, tout seul. “Ça n'a pas marché, encore une fois, et c'est comme ça... Le bilan du week-end est correct”, considère celui qui dispute actuellement sa dixième saison chez les pros.
SEULE LA VICTOIRE COMPTE
Anthony Delaplace termine finalement 7e de cette 2e étape et 8e du classement général final (voir classements), le meilleur résultat d’un coureur de la Fortuneo-Samsic. “Pour l'équipe, c'est mitigé. On venait pour gagner une étape, donc ce n'est pas atteint. On a tenté, il n'y a pas de regret à avoir, même si on espérait faire mieux”, insiste-t-il. Mais comment expliquer le manque de résultats des hommes d’Emmanuel Hubert jusqu’à présent ? “On manque un peu de réussite, et de physique…”, pose le vainqueur du Tour de Normandie 2017.
D’un point de vue purement personnel, le Normand s’est tout de même rassuré ce week-end. “J'étais devant les deux jours sur ce Tour du Jura, donc je sais que la condition est bonne. Les Classe 2 sont des courses rapides, et c'est un bon indicateur”. Désormais, il va faire une bonne coupure, un stage en montagne, “puis tenter d'être bien en juin pour décrocher une place sur le Tour de France”. Avec surtout, l’envie de faire mieux d’un point de vue comptable. “Le bilan jusqu'à maintenant est correct, avec plusieurs Top 10, mais il manque une victoire, car c'est la seule chose dont on se rappelle”.