Le GSC Blagnac Vélo Sport 31 a besoin de points. Après deux manches, il est l'un des trois clubs à être toujours bredouille en Coupe de France DN1. Avant la troisième épreuve, le Grand Prix Pays de Montbéliard Agglomération, DirectVelo fait le point avec le directeur sportif Nicolas Vogondy.

DirectVelo : Dans quel état d'esprit l'équipe va-t-elle prendre le départ du Grand Prix Pays de Montbéliard ?
Nicolas Vogondy : Si on vient là, c'est qu'on est motivé, évidemment. On a envie de débloquer le compteur et de marquer nos premiers points de la saison en Coupe de France. On a des bons coureurs qui marchent de mieux en mieux. Le circuit nous convient. Bordeaux-Saintes et le Grand Prix de Vougy auraient pu nous convenir aussi, malheureusement on n'y a marqué aucun point. On a l'ambition de gagner la course, certes, mais aussi de débloquer le compteur en marquant des points.

« LA COUPE DE FRANCE EST ENCORE LONGUE »

Est-ce pesant de toujours être à zéro ?
La Coupe de France est encore longue. On a deux manches au mois de mai (Grand Prix du Pays de Montbéliard Agglomération et Grand Prix de Luneray), puis viendra la Sportbreizh qui est une course par étapes où on peut aussi marquer beaucoup de points. Je ne sais pas si c'est pesant, mais on préférerait prendre le départ demain avec quelques points. Le constat est qu'on est toujours à zéro, donc on va tout faire demain pour inverser la tendance.

Comment expliques-tu ce démarrage laborieux en Coupe de France ?
On a fait un bon début de saison en gagnant deux manches de l'Essor Basque, puis en décrochant une deuxième place sur une manche du Circuit des Plages Vendéennes. Mais depuis Bordeaux-Saintes, la machine s'est un peu enrayée. Je ne peux pas trop l'expliquer. On a eu pas mal de blessés. Romain Campistrous avait gagné à l'Essor Basque, mais tout de suite après il a été arrêté quinze jours pour un problème de genou. Maxence Moncassin, qui n'est pas là demain, a aussi eu des problèmes gastriques en mars. Nos deux principaux leaders ont été absents pendant une période et peut-être que les équipiers ont été orphelins pendant ce temps-là et n'ont pas pu s'exprimer.

« SI ON NE MARQUE PAS DE POINTS... »

On a pu observer un regain de forme ces derniers temps...
Nos bons coureurs reviennent bien en forme et c'est probablement pour ça que l'équipe marche mieux également. Depuis trois semaines, on va mieux. En Charente, on a fait des belles courses, on était compétitif au Tour du Jura et au Circuit Boussaquin, où Stefan Bennett termine quatrième. On revient bien en forme. Peut-être que les coureurs ont mal digéré le mauvais temps. Certes, le mauvais temps c'est pour tout le monde, mais on est peut-être plus une équipe qui a besoin de chaleur et de beau temps. Maintenant qu'il arrive, on doit s'exprimer dès demain (jeudi).

Quels seront les principaux atouts du GSC Blagnac VS 31 ?
On a des coureurs qui grimpent bien comme Stefan Bennett, Romain Campistrous, Maxime Urruty ou Olivier Le Court de Billot. Il y aura de beaux adversaires, mais on a aussi de belles cartes. On ne va pas tout faire exploser, mais il faudra être vigilants. Et si la course se passe bien, on devrait être aux avants-postes dans le dernier tour pour jouer quelque chose. Si on ne marque pas de points, il y aura des explications, mais si la course se passe bien, on devrait tirer notre épingle du jeu.

« ON ARRIVE EN FORME »

C'est aussi une grosse période qui arrive...
En plus des manches de la Coupe de France, on va aussi faire le Tour de Savoie Mont-Blanc fin juin, juste avant le Championnat de France. Depuis le Tour du Jura, on a un beau et bon programme. Mais comme j'ai dit, avec un bon programme, il faut aussi des coureurs qui marchent. On arrive en forme et on est motivé. C'était déjà le cas en début de saison, mais on est peut-être enfin sorti de cette spirale négative dans laquelle nous étions depuis un mois. J'espère que les mauvais résultats sont derrière nous et que le meilleur est à venir.

Est-ce que la comparaison avec l'an dernier se fait sentir ?
Je n'y étais pas l'an dernier, c'était Sylvain Blanquefort, qui fait d'ailleurs une belle saison à Roanne cette année. Peut-être que ça vient de moi, je ne sais pas (rires). Évidemment la saison 2017 du GSC Blagnac était exceptionnelle, avec de multiples victoires et le titre de Champion de France de Flavien Maurelet. Le club se compare peut-être à 2017, malheureusement il y a des coureurs qui ont changé, il y a eu des changements dans l'équipe  et il faut le temps que tout ça se mette en place. Maintenant, on est au mois de mai. La saison avance vite. A nous de faire le nécessaire pour revenir et être sur le devant de la scène comme ils ont pu l'être en 2017. On a quand même de bons coureurs, des grands leaders qui peuvent ou qui doivent s'exprimer. En espérant que tous les petits bobos soient derrière et que maintenant le GSC Blagnac soit un peu plus devant qu'on ne l'a été depuis un mois.